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16.06.2010
Les Lions comme ils vont /Choix tactiques : Paul Le Guen acculé…
Par honore.foimoukom
La grande désillusion subie par la bande à Eto’o Fils lundi 14 juin 2010 au Free state stadium de Bloemfontein (0-1) face aux Japonais, a plongé la tanière des fauves camerounais dans l’ébullition à tel point que leur entourage est désormais sur le qui-vive. Et pour cause, plusieurs observateurs ont de la peine à comprendre et à intégrer les choix tactiques du sélectionneur Paul Le Guen et l’attitude plus ou moins attentiste du onze camerounais lors de leur première descente en Afrique du Sud. Toutes ces préoccupations convergent vers ce qu’il convient d’appeler « l’affaire Alexandre Song ».
C’est fort de ce constat que, sous l’impulsion des responsables de la délégation officielle camerounaise, des conciliabules ont été engagés pour essayer de désamorcer cette « espèce » de crise qui a pour point d’orgue la non titularisation de…Alexandre Song Billong que le technicien breton dit « en méforme depuis sa blessure ». Pour ce faire, sous les auspices de la Fédération camerounaise de football et du ministère des Sports et de l’éducation physique, des anciennes gloires du football camerounais à l’instar de Théophile Abéga (avec qui nous avons pris le bus pour Durban hier mardi 15 en soirée), Stephen Tataw et les autres ont dû interpeller l’encadrement technique sur la nécessité pour le Cameroun d’avoir une véritable équipe.
Selon ces joueurs qui ont participé à écrire en lettres d’or l’histoire du sport-roi dans le pays de Roger Milla, l’entraîneur gagnerait à bâtir une équipe non pas selon les humeurs et les ego des uns et des autres. Car, à en croire des sources bien introduites, Alexandre Song n’était pas dans le onze entrant parce que dit-on « il tient tête au capitaine Eto’o Fils ». Le sociétaire d’Arsenal et protégé d’Arsène Wenger contesterait peu ou prou la mainmise voire, l’influence de Samuel Eto’o Fils sur les choix du sélectionneur Paul Le Guen.
Patrick Mboma également en Afrique du Sud, a exhorté les joueurs à une prise de conscience (voir ci-dessus). A proprement parler, en tant que représentants de toute une nation, chaque joueur doit s’approprier le sens du devoir, de responsabilité et d’honneur cher aux « ambassadeurs » qu’ils sont en terre sud-africaine. Pour « Magic Mboma », les clivages et les considérations personnelles doivent être relégués au second plan pour laisser prévaloir l’intérêt général et commun qui se résume à une prestation honorable dans ce Mondial que le continent a le privilège d’abriter.
Se transcender
Une chose est sûre, tout ce rififi –déjà une rengaine chez les Lions- dans la tanière de l’équipe nationale de football du Cameroun relève avec toute sa pertinence la question de la discipline -au sens large du terme- au sein de cette sélection. S’il est évident que les questions d’ego sont incontournables au sein d’un groupe, il est tout aussi opportun et indéniable que les joueurs camerounais en Afrique du Sud et leur entraîneur doivent -c’est un impératif catégorique- s’ils veulent aller loin dans cette compétition, faire taire ces questions à la limite puériles pour l’image et le prestige du Cameroun.
On se souvient que malgré toutes les péripéties dans la tanière des Lions au Mondial italien en 1990 où l’équipe était quasiment au bord de la scission, les différents acteurs oubliaient leurs antagonismes pour donner le meilleur d’eux-mêmes aussitôt rentrés dans l’arène. La nouvelle génération a tout intérêt à faire autant s’il est vrai que chaque groupe peut avoir ses problèmes internes. Cette nouvelle génération doit se transcender et laisser jouer tout ceux -qu’on les aime ou pas- qui sont susceptibles d’amener le Cameroun au firmament.
Bon a savoir, les Lions Indomptables ont eu une séance d’entraînement hier mardi (voir ci-dessus) et ce jour, une séance à huis clos est prévue pour la préparation du match de samedi contre la Danemark à Pretoria.
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