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14.08.2009
Match amical : Les Lions se font plaisir en Autriche
Écrit par Nana Paul Sabin
En crise de confiance depuis le début du dernier round des éliminatoires couplés Can/Mondial 2010 de football, la sélection nationale camerounaise s’est remise hier sur la route de l’espoir.
Achille Webo a fait gagner les Lions indomptables.
Hier nuit, en match amical entre l’Autriche et le Cameroun, deux sélections qui préparent la suite des éliminatoires du mondial Afrique du Sud 2010, l’international camerounais dont on ne vendait pas chère la peau, a signé un doublé durant la première manche du match.
Autrichiens et Camerounais, qui se sont expliqués dans la localité de Klagenfurt, au sud de l’Autriche, se sont finalement séparés sur le score de 2 buts à 0. Transparent depuis son étincelant triplé à Abidjan, il y a quatre ans, devant les Eléphants de Côte d’Ivoire, l’attaquant de Majorque, en Espagne, vient de se réconcilier avec les inconditionnels de la sélection nationale.
De son côté, Paul Le Guen, nouvel entraîneur du Cameroun, n’a pas manqué son baptême de feu à la faveur de cette rencontre. Pour ses débuts sur un banc technique en qualité de coach d’une équipe nationale, il a affiché ses ambitions. La veille, le technicien français annonce la couleur, en signant la fin du règne de Rigobert Song. Figure emblématique des anciens champions d’Afrique depuis environs 15 ans, le défenseur « capitaine courage » a « ciré le banc » technique pour la première fois. Dans la foulée, il a perdu le brassard au profit de Samuel Eto’o. Cette véritable révolution entre dans le cadre du rajeunissement du onze majeur des Lions. Le séisme aurait dû avoir une amplitude plus importante si Benoît Assou- Ekotto n’avait pas boycotté l’invitation du technicien français. Ce dernier, selon nos sources dans la tanière des Lions, avait l’intention de l’utiliser pour mettre aussi à l’écart Geremi Njitap, premier vice-capitaine sous le règne de Song Bahanag. Le nouveau patron de l’encadrement technique, réputé très rigoureux, serait engagé dans une opération visant à démanteler le fameux code 1984, un groupe de joueurs dont le comportement et la complicité sont jugés nocifs pour le rayonnement de la sélection nationale.
Cette explication contre la Wunderteam représentait bien plus qu’un simple match amical. A un peu plus de trois semaines du match capital contre les Panthères du Gabon, la brillante victoire d’hier va certainement remettre en confiance un groupe sérieusement ébranllé par une entame ratée du dernier tour des éliminatoires Can et Mondial 2010.
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