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05.06.2003
Zico, le Japon dans la peau
Peu de joueurs peuvent se vanter d’avoir aidé autant au développement du football japonais que Zico. La contribution de l’idole brésilienne durant les 12 années passées en tant que joueur puis entraîneur des Kashima Antlers, quatre fois champions de la J-League, lui valent désormais le respect au pays du Soleil Levant. Dix mois après avoir succédé à Philippe Troussier à la tête de l’équipe nationale, le cinquantenaire brésilien a accordé à fifa.com un entretien exclusif, dans lequel il évoque sa philosophie du football, son passé de joueur mais surtout ses objectifs avec le Japon, à commencer par la Coupe des Confédérations de la FIFA, France 2003.
Cela fait maintenant près de 10 mois que Zico a succédé au Français Philippe Troussier à la tête de l’équipe nationale japonaise. D’emblée, sa nomination a été très bien accueillie, que ce soit par les supporters, les joueurs ou les officiels japonais. Au cours des 12 dernières années, le cinquantenaire brésilien a largement contribué à l’essor de la J-League, que cela soit en tant que joueur ou que directeur technique de l’équipe quatre fois vainqueur de la J-League, les Kashima Antlers.
Surnommé le "Pelé blanc" en raison de ses performances éblouissantes avec Flamengo, l’Udinese et l’équipe du Brésil, Zico a participé à trois Coupes du Monde de la FIFA (en 1978, 82 et 86) et occupé le poste de coordinateur technique au sein de la Seleção lors de la Coupe du Monde de la FIFA 1998. Actuellement, il s’emploie à préparer au mieux son équipe pour la Coupe des Confédérations de la FIFA tout en gardant à l’esprit son objectif prioritaire, la qualification pour la Coupe du Monde de la FIFA 2006. La Coupe des Confédérations qui doit se tenir en France constitue le premier rendez-vous important pour les protégés de Zico.
Sous sa direction, le Japon a disputé cinq rencontres amicales pour un bilan mitigé : une victoire, deux nuls et deux défaites. La préparation de l’équipe nationale a beaucoup souffert des aléas de l’actualité internationale. C’est d’abord un match aux Etats-Unis qui a dû être annulé en raison de la guerre en Irak en mars ; puis le Championnat d’Asie orientale des quatre nations prévu en mai a lui aussi dû être reporté pour cause d’épidémie de pneumopathie atypique.
Même si ces événements ont pu affecter la forme de son équipe avant la Coupe des Confédérations, Zico, comme toujours, s’efforce de positiver quoi qu’il arrive. Il s’est fixé pour but de mettre en place les fondations d’une équipe qu’il veut solide.
Avant de s’envoler pour la France, le Japon a affronté la République de Corée le 31 mai à Tokyo (défaite 1-0), et doit encore jouer contre l’Argentine le 8 juin à Osaka et enfin le Paraguay le 11 du même mois à Saitama. Zico espère bien que son équipe fera bonne figure sur les terrains français pour sa première compétition officielle depuis sa prise de fonctions.
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Hits: 1 | Source:AFP | |
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