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07.11.2007
Otto Pfister fait une visite éclair dans la tanière des Lions A’
Hier, au centre Ksa de Bekoko, une banlieue de la périphérie de Douala.
Parti de Yaoundé au lever du jour, c’est au tour de 10h que Otto Pfister est arrivé au centre de formation de la Kadji sports académy (Ksa). Il débarque avec, dans sa suite, Gweha Ikouam, son adjoint chez les Lions indomptables, et André Nguidjol, le directeur administratif des équipes nationales. Dans la haie d’honneur qui se met en place pour lui réserver un accueil des plus chaleureux, se trouvent Michel Kaham, ancien Lion indomptable et aujourd’hui directeur du centre de formation Ksa, les entraîneurs nationaux cadets, juniors et espoirs (Anatole Abé, Alain Wabo, François Toindouba, Martin Ndtoungou Mpilé et Emmanuel Ndoumbé Bosso).
Après les échanges de civilités, le technicien allemand est directement conduit sur l’un des stades du centre pour son premier contact avec les 35 joueurs de l’équipe nationale A’ en stage bloqué ici, depuis la semaine dernière. Les joueurs éparpillés sur le champ de jeu sont regroupés dans un coin devant le coach blanc. “ Que chacun décline son identité ”, lance Gweha Ikouam aux joueurs, lorsque Otto Pfister entreprend de serrer la main à chacun d’eux. La revue des troupes terminée, le nouvel sélectionneur national, malgré son âge très avancé, se montre très vigoureux et autoritaire dans son premier discours: “ Joueurs, asseyez-vous à même le sol. Journalistes et autres, éloignez vous ”.
Par-dessus les propos, il se plaint du soleil brûlant de Bekoko. Aux joueurs, Otto Pfister va prodiguer des conseils : “ Le football, c’est comme une religion, on ne triche pas avec le ballon. Et seuls les meilleurs mériteront ma confiance ”. Les joueurs sont renvoyés sur le terrain pour des matches d’entraînement qui vont durer près de deux heures sous la supervision d’Otto Pfister qui n’a pas arrêté de fumer des bâtons de cigarettes depuis son arrivée. En début d’après-midi, ce dernier a repris la route de Yaoundé où il signera cet après-midi lors d’une cérémonie solennelle son contrat de travail.
Nana Paul Sabin
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