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24.04.2003
soirée de rêve à Old Trafford
MANCHESTER (AFP) - Deux équipes à l`esprit offensif, sept buts, le coup du chapeau pour Ronaldo, un Real Madrid impressionnant de réalisme: le quart de finale retour de la Ligue des champions de football, remporté en vain mercredi par Manchester United (4-3), a offert à tous une soirée mémorable.
Au-delà de la qualification des Espagnols pour les demi-finales où ils retrouveront la Juventus de Turin, le "Théâtre des rêves" d`Old Trafford a accueilli un match fabuleux.
"Quel match fantastique !": Vicente del Bosque, l`entraîneur du Real Madrid, l`a répété trois ou quatre fois après la rencontre. "Entre deux grandes équipes, joué à un rythme et une vitesse fantastiques, le match aurait pu basculer d`un côté comme de l`autre", a-t-il jugé.
A l`aller, le Real avait tout simplement été trop fort, face à une opposition souvent dépassée. Le niveau technique du match retour, l`intensité, les renversements de situation et un Manchester United cette fois à la hauteur de l`événement ont contribué à en faire l`une des plus belles rencontres de l`histoire de la Ligue des champions.
Avec deux buts d`avance, les Espagnols avaient une marge de sécurité qui n`a pas empêché Del Bosque d`avoir été "toujours inquiet". "Je l`avais dit avant: la clef du match était de les empêcher de marquer", a, de son côté, expliqué Alex Ferguson.
De fait, Ronaldo, dès la 12e minute, anéantissait les espoirs mancuniens, trompant Fabien Barthez, qui n`avait pas parfaitement fermé son angle. Dès lors, MU, qui avait tout misé sur l`offensive avec trois attaquants jouant très haut (Van Nistelrooy, Giggs, Solskjaer), devait se ruer vers l`avant, au risque de subir les contres dévastateurs du Real, amorcés par Zidane et conclus par Ronaldo.
Les Mancuniens avaient déjà renversé des situations compromises, remportant la finale 1999 (2-1) contre le Bayern Munich, après avoir été menés jusqu`à cinq minutes de la fin, ou allant battre la Juventus (3-2), la même année en demi-finale, après un nul 1-1 à l`aller. Pas de miracle cette fois. La faute à un Ronaldo hors du commun, qui a converti ses trois occasions.
Mais pour certains, la faute peut-être aussi à un choix tactique de Ferguson largement discuté: avoir laissé Beckham sur le banc au coup d`envoi, pour titulariser Solskjaer. Le capitaine anglais, certes peu brillant à l`aller, est entré à la place de Veron à l`heure de jeu et a inscrit deux buts qui peuvent laisser des regrets. "Solskjaer réalise actuellement de grandes performances côté droit et ce soir il s`est créé beaucoup d`occasion", s`est justifié Ferguson. Et Beckham de confirmer: "Oui, il a très bien joué, c`est un immense joueur".
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