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Biteng : Le complexe Foé en plein aménagement (26.06.2009)
Achille Chountsa
Les travaux de cette enceinte sportive se poursuivaient encore hier.
Biteng, 25 juin 2009, le mausolée de Marc Vivien Foe bien nettoyé et repeint
Biteng, 25 juin 2009, sur la route de Nkoabang, petite localité située aux alentours de la ville de Yaoundé. L’entrée dite Maetur affiche déjà quelques signaux annonçant un événement. Des branches de palmes ont été plantées sur les deux bords de la route, mais le bitume s’est suffisamment dégradé et les nids de poule rendent la conduite difficile. Ce qui frappe le visiteur dès l’entrée du complexe Foe est une statue géante du défunt aux couleurs nationales, autour de laquelle des herbes défrichées ont séché. Les murs du complexe brillent parce qu’ils viennent de recevoir une couche de chaux blanche. Sur le flanc droit de cette enceinte, une fumée monte. Ce sont des touffes d’herbes qui sont en train de brûler. Une trentaine d’enfants dont l’âge oscille entre 12 et 18 ans entasse les herbes coupées, et d’autres, pour se détendre, jonglent un ballon de football.
Avant d’accéder à la
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tombe de Marc Vivien Foé, des posters du Lion Indomptable sont collés sur le mur, à gauche. Le mausolée présente fière allure. La peinture blanche a été renouvelée et la propreté des carreaux refaite. Les fleurs aux alentours sont bien taillées.
François Zambo, le chauffeur d’un car de transport garé dans la cour, explique que les travaux de nettoyage du complexe ont commencé samedi dernier. « Ces travaux, dit-il, ont été effectués par les enfants volontaires venus du quartier Etam-Bafia, et c’est l’association deux-zéro de Nkolmeyong qui s’occupe de leur traitement (nutrition, transport et indemnité journalière) ».
L’intérieur de l’immeuble, en dehors de la chaux, n’a connu aucun changement. Bien plus, les bords de la piscine olympique sont couverts de mousse. Jean-Claude Ebanda Ebanda, un cousin de Marc Vivien Foé, assis dans un couloir de l’immeuble, aiguisant sa machette, et l’un des habitants du complexe, affirment qu’ils sont une dizaine de membres de la famille du défunt qui habite le complexe et en assurent le gardiennage. A 12h30 hier, les travaux se poursuivaient.
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