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´Dans le monde du football, le Cameroun est un pays à part´ (19.01.2021)
Il manifeste sa joie d’être au pays de Samuel Eto’o et de Roger Milla, notamment, lors du lancement du Championnat d’Afrique des nations (Chan).
Dans une interview chez nos confrères de Cameroon Tribune, le président de la Fifa, Gianni Infantino, dit le pourquoi il a tenu à être présent à cette cérémonie d’ouverture du Chan. « Le Cameroun est un pays clairement à part dans le monde du football au regard de ses talents car il a écrit certaines de ses plus belles pages. C’est un plaisir d’être là, mais il faut dire aussi que je voulais assister en personne au premier match international de l’année », souligne-t-il avant de poursuivre.
« C’est le premier tournoi de 2021 et il tient une place à part après ce que nous avons vécu en 2020. J’espère d’ailleurs que nous aurons une année 2021 bien meilleure. Ça fait plaisir de revenir au football même si nous ne pouvons pas encore avoir des spectateurs comme avant. Il y va de la santé de tous. L’Organisation mondiale de la santé a mis sur pied des protocoles sanitaires à implémenter et à
respecter. J’étais heureux de voir une partie du public dans les gradins et c’est déjà une petite avancée », explique-t-il.
Pour lui, la reprise de la compétition en Afrique, et notamment dans un grand pays de football comme le Cameroun, est un message positif. Il se dit aussi préoccupé par le développement du football au pays de Carlos Kameni. « Il est important effectivement de développer la discipline un peu partout. On en a parlé avec les responsables de la CAF et ceux de la Fecafoot. Ça ne doit pas être l’affaire de quelques pays mais de tous », ajoute le patron de la Fifa.
« Nous avons augmenté les dotations envers les fédérations nationales pour les orienter vers les projets de développement et nous allons continuer. Avec l’augmentation du nombre de pays qualifiés à la coupe du monde dès 2026, on va certainement doubler les équipes pour l’Afrique. Les équipes continentales doivent jouer les premiers rôles dans les compétitions mondiales et cela passe forcément par des politiques de développement et une bonne préparation », conclut-il.
