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Egypte – Angola (2-1) : Les Pharaons passent sans panache (06.02.2008)
La réalité est là. Quelques minutes après la fin de la rencontre, les Egyptiens s’écroulent sur la pelouse. Pas pour pleurer, mais plutôt pour effectuer une courte prière, comme le veut la religion musulmane. Les Pharaons d’Egypte remercient ainsi le ciel de leur avoir permis de remporter la rencontre contre l’Angola, comptant pour les quarts de finale de la Can Ghana 2008. Car, ils ont souffert pour y parvenir. Engagée dans la conquête d’un sixième sacre, tenante du titre, l’Egypte a souffert lundi dernier face à la fougue et la jeunesse de l’équipe angolaise. La qualification arrive de justesse.
Pourtant, les Egyptiens sont les premiers à s’illustrer dans la partie avec le virevoltant Emad Moteab. Ils inscrivent d’ailleurs le premier but très rapidement, sur un penalty transformé à la 24e minute par Hosni. Cependant, ce sont les Palancas Negras qui marquent plus les esprits en cette première période. Quelques instants après l’ouverture du score, ils réagissent. La délivrance arrive par l’entremise de Panucho. L’attaquant angolais contrôle en mouvement et enchaîne par une frappe pure et soudaine qui surprend Al Harabi, le portier égyptien. Dès cet instant, la défense des Pharaons va passer de mauvais moments. Emmenée par Flavio et Manucho, les deux compères de l’attaque, les Palancas Negras multiplient les actions de classe. L’Egypte ne parvient à résister que grâce à un collectif
solide, dont la cohésion est bien huilée.
L’erreur de trop
Tout le monde pense alors l’Egypte asphyxiée. Malheureusement pour la seule équipe d’Afrique australe encore en lice, les Pharaons se ressaisissent très rapidement. Leur machine réussit à se remettre en route. Les Pharaons déroulent, pressent plus haut et s’emparent littéralement de l’entrejeu. Quasiment asphyxiée, la défense angolaise devient fébrile et commet des erreurs anodines. Mais, suite à une bourde du défenseur central Kali, Amr Zaki redonne l’avantage aux siens à la 38e minute. L’Egypte mène deux buts à un. Ce sera d’ailleurs le score jusqu’au coup de sifflet final de la partie.
En deuxième mi-temps pourtant, Manucho aurait pu redonner espoir à son pays. Malheureusement, il manque deux balles d’égalisation à la 46 minute, puis à la 60e. Un échec regrettable puisque entre temps, le gardien angolais, Lama, empêche à plusieurs reprises les Egyptiens de leur infliger une raclée. Et même si elle est battue, la formation angolaise peut ainsi sortir la tête haute de la compétition. Le résultat, au regard de la force égyptienne, peut paraître logique. Les Pharaons peuvent ainsi continuer la course pour le sixième trophée de son histoire. Mais déjà, la qualification de lundi dernier est déjà un exploit. Les Pharaons accèdent ainsi pour la douzième fois de leur histoire en demi-finale de Can.
Par Alain NOAH AWANA
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