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Badminton : Les jeunes étalent leur talent (25.02.2005)
La Fédération camerounaise de badminton, (Fécabad) a organisé les 19 et 20 février, le tournoi d’ouverture de sa saison sportive.
Ils étaient cinquante sportifs venus de six provinces : Centre (19), Littoral (09), Adamaoua (4), Sud-Ouest (4), Ouest (6) et Est (8). Des athlètes déterminés à offrir un grand spectacle au public et à se faire plaisir. Et là, le public est parti du club des brasseries, lieu du spectacle, très satisfait du jeu des jeunes à la balle aux plumes. Les finales étaient belles. Chez les vétérans, Oyono Lin (Est) a pris le dessus sur Banginon (Littoral) par deux sets à un. Les cadets, chargés d’assurer la relève, ont prouvé qu’on pouvait bien investir sur eux pour un avenir promoteur. L’Est, une fois de plus, a fait bonne prestation avec Oumarou Sali qui a battu Fotso Wabo du centre deux sets à zero.
La province du centre n’a pas failli à sa tradition de province-mère du badminton camerounais. Chez les dames, Cookey a battu Meyo (Est) par deux sets à zéro. En Messieurs, la finale opposait deux joueurs qui se connaissent bien, car s’entraînant ensemble au club des brasseries. Samba, par deux sets à zéro, a eu le dessus sur Kodo Christophe. Ce dernier que l’on compte parmi les meilleurs du pays n’a pas offert le spectacle attendu.
Relance
Jean Claude Belinga, le président de la Fécabad nouvellement élu affirme que le conseil d’administration tenu le 18 février a approuvé le programme de vulgarisation du badminton. C’est ce qui justifie l’organisation de ce tournoi open dont le budget estimatif était d’environ deux millions, provenant exclusivement des poches de Jean Claude Belinga pour qui, “ ce qui est important, ce n’est pas la somme d’argent. Mais la présence des jeunes ”. S’il est très ravi des joueurs et leurs encadreurs, il est pensif par rapport à l’état de la maison dont il a hérité depuis le 31 décembre 2004.
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“ Je vous dis sans gêne, c’est lamentable. Nous avons hérité d’une fédération qui n’existait que de nom. Vous avez vu lors de notre élection, le bureau sortant n’a pas pu fournir un bilan de ses activités des quatre années. C’est dire qu’il ne s’est jamais réuni pendant son olympiade ”. “ Au siège de la fédération, qui appartient à la famille du président sortant, tout a été enlevé. Nous repartons au point zéro ”.
Seulement, il rassure les amoureux de la balle aux plumes : “ je me réjouis qu’à ce jour, nous avons pu trouver un local flambant neuf au quartier hippodrome. J’aime être positif. Maintenant, on regarde vers l’avenir ”. Pour cela, à court et à moyen terme, le nouveau bureau entend marquer ses traces. Déjà, pour ce qui est de cette année, la saison sera placée sous le signe de la vulgarisation. A ce niveau, Jean Claude Belinga est formel : “ je voudrais qu’à l’avenir, les Camerounais ne posent plus la question de savoir qu’est ce que le badminton ? Car je trouve regrettable que l’on ne connaisse pas dans notre pays la mère du Lawn tennis et du tennis de table ”. Le badminton devant s’ouvrir véritablement au plan international, la nouvelle équipe entend être en conformité avec l’Ibf (International Badminton Federation) et l’Abf (African badminton federation). A long terme, il faudra former les jeunes capables de représenter le Cameroun au plan international. En commençant par les compétitions africaines.
Pour y parvenir, Jean Claude Belinga dit avoir des ressources nécessaires qui sont dans un premier temps les encadreurs techniques et ensuite les jeunes. Un stage d’encadrement technique est offert à la Direction Technique Nationale (Dtn) à Mombassa au Kenya au mois d’avril 2005. Il est pris en charge par l’Abf. C’est un nouveau départ qu’on annonce à la Fécabad. Les dirigeants disent faire le premier
Par Sandeau NLOMTITI
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