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Gilles Ndankou : Le pivot en or de Phoenix . (18.06.2004)
Priscille G. Moadougou (Stagiaire)
L’étudiant de l’université de Douala est l’un des animateurs du championnat national du basket.
A moins de deux secondes de la fin du match ayant opposé dimanche dernier Beac de Yaoundé à Phoenix de Douala, le club de la capitale économique bénéficie d’un lancer franc. Mené, c’est l’occasion de revenir à la marque. Les supporters de Phœnix retiennent leur souffle. Au sein de cette équipe, c’est à Gilles Ndankou que revient la lourde responsabilité de remettre les pendules à l’heure. Le jeune homme se concentre, et d’une main habile, il réussit le coup. Les supporters exultent devant un marquoir qui indique un score de 83-83. Le dossard n° 14 offre ainsi la possibilité à son équipe de poursuivre la rencontre. Mais peine perdue, Phoenix sera battu par 99 contre 102. Gilles Ndankou et ses coéquipiers auront tout de même gratifié le public d’un excelent spectacle...
L’homme qui aura permis aux nombreux supporters de Phœnix de croire à un moment du match à leur équipe évolue à un poste très stratégique au sein d’une équipe de basket ball. " Je suis en réalité un faux pivot. Je suis beaucoup plus un ailier, mais je renforce également l’intérieur. Je peux à la fois jouer à l’intérieur de la bouteille quand c’est nécessaire et aussi sortir pour porter le ballon et prendre des tirs à l’extérieur ", explique-t-il. Gilles adore les défis. C’est ainsi qu’il qualifie la situation dans laquelle il s’est retrouvé dimanche dernier, au moment d’exécuter le lancer franc décisif. Il poursuit : " C’est dans ces moments qu’on se découvre et qu’on voit ses capacités. J’ai eu un peu le trac, que j’ai, heureusement, pu surmonter. Généralement pendant les entraînements, mes partenaires et moi imaginons souvent être à égalité avec l’adversaire au moment où un lancer
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franc doit être exécuté, en sachant que si le ballon entre dans le panier, l’équipe remporte la victoire ".
Cette année, Gilles est à sa troisième saison dans ce club. Arrivé au moment où Phoenix faisait sa montée en première division en 2002, il n’a pas connu de problème d’intégration au sein de cette équipe. Le jeune, depuis déjà quelques années avait réussi à se faire un nom dans le monde du basket-ball. En effet, il est quadruple médaillé aux jeux universitaires (deux en bronze, et deux autres en or et argent). A l’époque, il défendait les couleurs de l’université de Dschang. En plus, à deux reprises, il fut pré-sélectionné en équipe nationale de basket-ball. De quoi séduire Ndoukou, l’entraîneur de Phoenix. L’histoire d’amour entre Gilles Ndankou et le basket-ball remonte à sa plus tendre enfance. Tout petit, il accompagnait son père aux entraînements et assistait à ses matches. Son papa était sociétaire des Forces armées et police (Fap). Des gradins, il suivait avec admiration les prouesses de son père, en se disant intérieurement qu’une fois grand, il pourra également taper dans le ballon orange.
C’est ainsi qu’à force de côtoyer ce milieu sportif, il finit par contracter le " virus " de cette discipline. Adepte d’un basket simple, Gilles a beaucoup d’admiration pour Tim Duncan, pivot au sein de l’équipe de San Antonio aux Etats-Unis et pour Okapio, joueur de Beac de Yaoundé. En dehors de ce sport, il pratique, de temps en temps, le football. Mais préfère de loin le scrabble et la lecture, ses principaux hobbies. Ce jeune célibataire est deuxième enfant d’une fratrie de sept. Du haut de son 1m94 et de ses 94kg, Gilles Ndankou n’est pas que tout en muscles. Il est également une tête bien faite, ce qui lui permet aujourd’hui de poursuivre ses études supérieures à l’université de Douala.
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