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Athlétisme : Françoise Mbango vise le titre mondial . (25.08.2003)
Louisette R. Thobi
Paris accueille dès demain 23 août les 9èmes championnats du monde.
Les Camerounais rentrent dans la danse dimanche. A côté d’eux, plus de 3000 athlètes issus de 211 pays, puisque le Timor Oriental fait désormais partie de la Fédération Internationale des Associations d’Athlétisme (Fiaa). Tous ces athlètes habiteront le village olympique qui n’est autre que la grande cité universitaire internationale que borde le Boulevard Jourdain..
Avant ces mondiaux de 2003, la France a abrité des évènements sportifs tels que la Coupe du monde 1998, les Championnats du monde en salle en 1997 et les Jeux olympiques de 1924. La capitale française présente un certain nombre d’atouts pour l’accueil de ce genre de rendez-vous. D’abord, un réseau de transport adapté : il faudra seulement 17 minutes aux athlètes pour rallier le stade de France à partir de la Cité Universitaire. Quatre centres d’entraînement sont mis à la disposition des pays : le stade de Charléty où Tim Mongomery (Usa) effaça le record du monde du 100m de son compatriote Maurice Greene (9’’79 contre 9’’78), les stades de l’Insep, le stade d’Epinay et celui de Saint-Denis. La restauration sera aussi adaptée aux exigences du sport de haut niveau.
Au cours de cette compétition, seules Mireille Guimgo (400m) et Françoise Mbango Etone (Triple-saut) vont prendre part aux compétitions individuelles dans leurs disciplines respectives ; chez les garçons, Serge Bengono, Francis Ngapout et Joseph Batang Don vont s’aligner sur 100m. Le dernier cité, vice champion du monde en salle du 200m, sera également présent sur cette discipline. On attendait Delphine Bertille Atangana sur 100m et Hortense Bewouda sur 400m, malheureusement, elles n’ont pas pu réaliser respectivement, les
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11’’37 et 51’’24 exigés. De chaudes explications sont par ailleurs attendues : au 100m féminin, l’absence de Marion Jones va sans doute confirmer la suprématie des Bahaméennes Shandra Sturrup et Debbie Ferguson, compagne d’entraînement de Léonie Mani, suspendue. Chez les messieurs, les afficionados du sprint seront heureux de revoir le champion du monde en titre, Maurice Greene, et le recordman mondial, Tim Mongomerry. Dans les concours, on suivra particulièrement Françoise Mbango – dont on n’espère qu’elle ne sera plus présentée par Marc Maury comme " celle qui encore hier détenait le record d’Afrique" alors que 14m 95 représentait encore le record d’Afrique désormais de 15m03- et ses adversaires russe (Lebedeva), anglaise (Hansen) et cubaine (Yamila)...
On vivra aussi le défi du Marocain Hicham El Guerrouj qui a décidé de s’aligner sur 1500m et 5000m, et qui n’a pas beaucoup convaincu lors de ses dernières sorties. Au delà du caractère festif et compétitif de ces mondiaux, l’histoire retiendra que ce seront les premiers où la loi du faux départ collectif sera appliqué. Après le premier faux départ, le deuxième est éliminatoire. On y enregistrera comme d’habitude de grands absents. D’abord la championne du monde du 100m en titre, Marion Jones, en pleine maternité; ensuite Nezha Bidouane, la Marocaine, et puis, Cathy Freeman, l’Australienne qui a mis un terme à sa carrière, et enfin Marie José Perec, qui n’effectuera plus son come-back. Le retour de Amy Mbake Thiam est attendu, sa confrontation avec la Mexicaine Anna Guevara sera de haut niveau, même si les sceptiques ne voient pas la Sénégalaise au podium. En tout cas au Cameroun, on rêve déjà de voir Mbango sur la plus haute marche, Batang Don au podium et une finale mondiale pour le 4x400m féminin.
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