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Fécathlétisme :Cinq candidats sur les starting-blocks (28.12.2004)
L’élection des nouveaux dirigeants de la Fédération camerounaise d’athlétisme (Fécathlétisme) du 30 décembre au cercle municipal de Yaoundé s’annonce houleuse.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que la présidence de la fécahlétisme est très convoitée. Cinq candidats aux bilans variés sur la ligne de départ. M. Ndjonou, l’actuel président de la ligue provinciale d’athlétisme de l’Ouest depuis 2001 à la faveur du départ du président Mbous Jacques actuel sous-préfet de Kribi, est bel et bien parti sur les starting-blocks. C’est un homme d’affaires, gérant d’un hôtel qui s’est mis à l’école de l’athlétisme et qui devrait affronter un autre président de ligue ; celle de l’Est. M. Nguele Meke qui est aux commandes dans la province du Soleil levant depuis 1996 a, en terme de bilan le mérite d’avoir reçu des meetings nationaux en 2001 et 2002. Après quoi, ce fût un silence radio. Selon certaines indiscrétions, la gestion à long terme de la fédération pour ce pharmacien de 45 ans n’est pas sa véritable ambition. Selon les sources proches de la fédération, il ne solliciterait la présidence de la Fécathlétisme que pour y passer un mandat. Son ambition réelle étant après, l’entrée au Sénat. Cette élection serait pour lui un véritable tremplin.
Sur les premiers couloirs de la piste qui mène au trône de la Fécathlétisme nationale, s’annonce le délégué adjoints du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé. M. Tsimi Evouna qui a longtemps évolué dans l’ombre entend se mettre en évidence. Homme très effacé mais dynamique, il est membre du conseil d’administration de la fédération depuis 8 ans. C’est en 1996 qu’il arrive à la ligue provinciale du Centre où il a occupé la vice-présidence sous Edjoa Augustin, l’actuel président de la fédération. Ses compagnons lui ont cousu l’étoffe du dirigeant sportif et c’est tout logiquement qu’ils estiment que leur poulain peut lorgner le fauteuil de président national, après avoir été à l’école du colonel Kalkaba Malboum ; celui-là même qui a contribué à hisser l’athlétisme camerounais au sommet de l’Afrique.
L’autre candidat, dont le nom fait grand bruit, c’est Ange Sama, président de la ligue provinciale du Centre. Il a été plusieurs fois champion du Cameroun au 110 mètres et 400 mètres haies. En 1992, il a été champion de l’Île de France pour les mêmes disciplines. Trois ans après, il a été champion d’Afrique centrale des 400 m haies. De retour au pays, il a crée un club : Elkom. Club qui a remporté en dames le championnat national en 1996. En 2000, il organise la première édition du meeting international de Yaoundé (Elise Azar), qui a regroupé le Gabon, la Guinée Equatoriale et le Cameroun. Un an après, il a changé de dénomination pour
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devenirYelaim (Yaoundé Elise Azar Iternational meeting). Meeting qui regroupe des athlètes d’Afrique centrale, de l’Ouest et de l’Europe. C’est en décembre 2000 qu’il arrive à la ligue provinciale du Centre comme vice-président. En février 2001, il hérite de la présidence de cette ligue à la suite de l’élection du colonel Kalkaba à la tête du Comité national olympique et sportif du Cameroun (Cnosc) en février 2001 qui passe le témoin de la Fécathlétisme à son premier vice-président, Edjoa Augustin. Les supporters de Ange Sama, présentent à son actif le fait qu’il est le promoteur de Batang Ndong, le formateur de Carole Kaboud, etc. Mais ses adversaires le trouvent trop jeune pour un destin national. Même si beaucoup lui reconnaissent une grande expertise après 22 ans de pratique et de gestion de l’athlétisme. Ce jeune homme d’affaires trop remuant est membre de la jeune chambre économique.
Edjoa Augustin sera certainement l’homme à " abattre " par tous les autres candidats. Normal puisque que son poste est en jeu. Ancien sauteur en longueur, M. Edjoa a été président de la ligue du Centre de 1992 à 2000. Premier vice-président de la fédération en décembre 2000 à février 2001, Il en devient statutairement président après le départ du colonel Kalkaba Malboum au Cnosc.
A la présidence nationale de la Fécathlétisme, il a organisé deux championnats nationaux en 2002 et 2004. Celui de 2003 n’a pu être organisé ; faute de moyens dit-on dans son entourage. Il aurait eu les mêmes difficultés pour faire fonctionner les ligues provinciales auxquelles il a supprimé les subventions. L’organisation de l’ascension du Mont Cameroun lui avait été retirée. Sous son règne, le Mémorial Hayatou qui regroupait les athlètes d’Afrique centrale a aussi disparu, bien que ses adversaires soutiennent que cet événement existe sur le calendrier et qu’il continue de bénéficier des dotations
Toujours au titre de bilan du règne de Edjoa Augustin, il y a aussi le dernier championnat d’Afrique junior prévu à Yaoundé et tenu à Garoua en août 2003 qui aurait connu des problèmes de gestion. Malgré les 110 millions alloués par le gouvernement, les primes des athlètes et des officiels ont été payées partiellement. La sélection des athlètes lors des Jeux africains d’Abuja en 2003 et du championnat d’Afrique d’athlétisme tenu du 14 au 18 août 2004 ont laissé beaucoup de failles. Malgré tout, Edjoa Augustin, le proviseur du lycée de Tsinga n’entend pas faire grand bruit avant les élections qu’il pense remporter.
C’est donc indubitablement parmi ces trois derniers candidats que sortira le nouveau patron de l’athlétisme national pour les quatre prochaines années. La bataille s’annonce rude.
Par Sandeau Nlomtiti
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