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Handball : C`est dur pour Duc de Dschang. (12.12.2003)
Michel Ferdinand, à Dschang
L`équipe de l`Université connaît des problèmes financiers.
Au début de cette saison sportive, Franky Tchouta, sociétaire de Duc de Dschang, équipe de handball de l`Université de ladite ville, prononçait une phrase qu`elle espérait prémonitoire : " Duc fera peur à nouveau ". Mais elle se gardait bien de préciser la date. Ceux qui espéraient un renouveau en ce début de saison au niveau du championnat national de handball au Cameroun devront encore patienter. A Dschang University club (Duc), il semble que le groupe a sombré. Parce que victime de son inconstance chronique : " C`est une claque. Mais ce n`est pas la première, et ce ne sera pas la dernière ", reconnaît Franky Tchouta, lucide quant aux faiblesses de son équipe : " Louper une saison, c`est quand même grave. Mais il se pose de petits problèmes qu`il faut régler. J`ai dit aux joueuses que je traçais une ligne à suivre et qu`il ne fallait pas s`en écarter ". Malheureusement, Duc a sombré toute une année, ne pouvant plus être présente, régulièrement à tous les rendez-vous de la Fédération camerounaise de handball : " C`est vrai que les années de gloire d`antan sont passées.
Nous nous attelons à tout faire pour retrouver la première place que nous avons toujours occupée. Et puis, comme tout le monde le sait, c`est dû à un changement à la tête de l`Université. Ca a toujours été comme ça. Ces dernières années, Duc de Dschang a connu beaucoup de bouleversement. Pour que les nouveaux dirigeants s`adaptent, l`équipe a pris un sérieux coup ", poursuit celle qui peut être considérée comme l`une des pionnières de l`équipe de l`Université de Dschang. La seule
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engagée en championnat d`élite dans la province de l`Ouest. Seuls les plus optimistes espéraient un miracle. Pour les autres, majoritaires, l`heure était plutôt à la résignation, après la colère. Suite à une saison ratée. L`eau plate a noyé le pastis. Les problèmes se posent en terme de disponibilité financière. Pour disputer un championnat civil, il faut dégager des moyens appropriés. A l`époque, Duc de Dschang pouvait en mettre plus d`un demi million.
Aujourd`hui, les co-sponsors n`existent plus. Ils se sont retirés; laissant la charge du club à l`université de Dschang qui n`en peut plus : " C`est un fardeau, quand il faut gérer les activités académiques et celles qui sont annexes ", soutient-on dans cette institution.
Reste que Franky Tchouta garde un grand espoir : " Duc de Dschang existe et existera toujours. Nous avons participé au championnat et à la coupe la saison dernière, et nous sommes sorties en 1/2 finale ". Duc souhaite dégraisser son effectif avant de se renforcer, mais aucun changement n`a été observé. Côté administratif, les dirigeants de l`université préfèrent mettre en avant la sérénité et le bon sens afin que Duc retrouve la place d`un club qui a décidé de ne plus faire n`importe quoi et de ne plus communiquer à tort et travers : " Jouer à Duc doit rester avant tout un " privilège " destiné à ceux qui le méritent ". Ces promesses seront-elles tenues ? Rien n`est moins sûr. Toujours est-il qu`on sait que sur le plan local, Duc, créé en 1995, a eu des lauriers. Championnes du Cameroun en 1997 et 1998, les files de Dschang estiment qu`elles ont encore des choses à démontrer. La saison prochaine, disent-elles, verra leur grand retour.
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