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Management sportif :Les présidents de fédérations à l’école de Michel Zoah (20.08.2010)
Le ministère des Sports organise, depuis hier, un séminaire à leur intention, à Yaoundé.En ouvrant le séminaire de renforcement des capacités des présidents de fédérations sportives nationales hier à l’hôtel des députés, Michel Zoah, le ministre des Sports et de l’éducation physique (Minsep) qui a émis sa volonté de voir l’argent du sport profiter aux sportif,
Le ministère des Sports organise, depuis hier, un séminaire à leur intention, à Yaoundé.En ouvrant le séminaire de renforcement des capacités des présidents de fédérations sportives nationales hier à l’hôtel des députés, Michel Zoah, le ministre des Sports et de l’éducation physique (Minsep) qui a émis sa volonté de voir l’argent du sport profiter aux sportif,
n’a pas ouvertement accusé les présidents des fédérations sportives nationales de mauvaise gestion des fonds publics débloqués pour les compétitions sportives organisées par ces organisations, mais on sait qu’il y a quelques mois le patron des sports a annoncé que «désormais, tout décaissement de fonds publics sera justifié». Une mise en garde qui arrivait après que l’organisation de plusieurs compétitions internationales par le Cameroun (Afro basket, champions africains de judo, tour cycliste du Cameroun,…) ait donné lieu à d’énormes dénonciations de supposées mal gouvernance, alors que l’organisation a souvent laissé voir l’amateurisme du Cameroun.
Ainsi, pendant deux jours, les présidents des associations sportives nationales suivront cinq exposés sur : le cadre normatif de fonctionnement et de gestion d’une fédération sportive, la gestion axée sur les résultats pour une performance accrue des fédérations, la méthodologie d’élaboration d’un plan stratégique d’une fédération sportive, l’organisation des grands événements sportifs, le management d’une fédération sportive.
Si la plupart des apprenants croit y trouver des
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éléments importants pour accroître la gestion quotidienne de sur fédérations, ils ne partagent pas les attentes. Mais déjà, d’aucuns n’attendent pas mieux que les enseignements qui leur seront donnés à l’école du Minsep. «Dans la tradition africaine, lorsque vous êtes conviés, vous venez en premier chef suivre la communication de l’autorité qui a délivré l’invitation», pense Mathurin Nkoulou, le secrétaire général de la Fédération camerounaise de cyclisme. Pour Mathurin Nkoulou, «la fédération ne peut donc pas venir avec des attentes précises parce qu’elle fonctionne déjà». En tout cas, l’homme n’y voit pas mieux qu’un «un recyclage, certainement pour nous arrimer à la nouvelle donne». Tout de même, le Sg de la Fécacyclisme pense que ça pourrait être le lieu de «nous appeler à une gestion beaucoup plus saine, une gestion beaucoup plus efficiente», sans admettre que ce n’est pas toujours l’orthodoxie dans la gestion.
Pourtant, dans la plupart des fédérations dites mineures, on a encore des préoccupations alimentaires. Comme à la fédération camerounaise de billard (Fécabi) où Didier Mveng Evina souhaite qu’au sortir de la réflexion, «soit défini un statut des présidents de fédérations». A côté d’autres attentes traditionnel tel un appui financier plus important du ministère pour que la discipline se déploie davantage sur le territoire national et l’encadrement des clubs. Certes «il y a déjà une subvention, ce qui est inédit, mais elle ne suffit pas». A priori, toutes ces attentes devraient trouver une oreille au moins attentive, tant Michel Zoah lui-même a longtemps promis sa disposition à donner de la visibilité aux fédérations mineures. Et le Minsep l’a réitéré au lendemain du sacre des Lions d’haltérophilie (champion d’Afrique masculin et vice champion d’Afrique féminin) il y a quelques semaines, en disant sa déception au mondial de football en Afrique du sud.
Écrit par L.N.
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