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Tour du Cameroun : L’étape la plus longue (02.03.2007)
Le transbordement entre Ngaoundéré et Yaoundé a duré 14 heures.
Priscille G. Moadougou
En attendant le départ de la 4e étape du 5e tour cycliste international du Cameroun, le mardi 27 février 2007, certains coureurs de Morbihan s’interrogent sur le moyen de transport qui sera utilisé pour le plus long transbordement. Celui ralliant le Nord au Sud. Ils ont entendu parler d’avion, mais personne n’est là pour leur dire ce qui se passera exactement une fois à Ngaoundéré. Même le directeur technique national de la Fédération camerounaise de cyclisme (Fécacyclisme), Joseph Evouna, avoue n’être au courant de rien. C’est à l’arrivée de cette étape, à Ngaoundéré que toute la délégation sera priée de se rendre à la gare. Le déplacement ne se fera pas en toute sérénité, puisque le départ de la course a été donné avec 2 heures de retard, faute d’ambulance.
L’anxiété se lisait beaucoup plus sur le visage des différents journalistes qui devaient envoyer le compte rendu de l’étape et être à temps à la gare pour ne pas rater le train. Les wagons réservés à la Fécacyclisme ayant été clairement identifiés, il faudra encore que le 1er Vice-président accompagné de policiers et des agents de la sécurité demandent aux "intrus" de quitter les voitures. Ce qui ne se fera pas toujours en toute quiétude. Certains membres de la délégation sont en deuxième classe, d’autres au wagon bar et les plus veinards occupent les wagons lits. Flaubert Douanla, de Snh vélo club, aura la chance d’avoir un lit au cours de ce voyage. Assis au wagon bar restaurant, son coéquipier Damien Tekou l’appelle et lui demande de rejoindre ses coéquipiers.
Wagons-lits
Il n’y a pas que les cyclistes de la Snh vélo club dans cette partie du
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train. On y retrouve aussi les Egyptiens, les Béninois, les Sénégalais et les Français. A Ngaoundal, les Béninois et les Egyptiens sont obligés de quitter ces compartiments de 2 lits. En effet, ils occupaient les lits destinés aux passagers de Ngaoundal. Il a fallu le tact et la diplomatie de Joseph Evouna et Fabien Ateba Koungou, pour que les Egyptiens ne manifestent pas bruyamment leur mécontentement. D’autant plus que l’actuel maillot jaune est dans leur rang.
Ceux qui n’ont pas pu avoir une place dans les wagons-lits se trouvent dans les deux autres wagons. Quand ils ne sont pas couchés dans les couloirs des voitures. Pendant toute la durée du voyage, il sera difficile de ne pas tomber sur un membre de la délégation part d’un wagon à un autre.
Au menu des conversations : les filles, les différentes étapes du Septentrion, la chaleur, la durée du voyage, l’organisation de la compétition, la suite de la compétition, la première journée de repos, etc. Les cyclistes se plaignent de n’avoir pas mangé, en dehors du petit déjeuner pris à Garoua. Toutefois, des sandwiches leur seront distribués. C’est donc ainsi que s’est passé le voyage, qui a duré plus de 14 heures. Partie de Ngaoundéré à 18h45, la caravane du 5e tour cycliste international du Cameroun est arrivée à Yaoundé à 10h10.
Si le voyage s’était passé par avion, il n’allait pas être aussi fatigant. Tout avait pourtant été prévu pour qu’il en sot ainsi. Au cours des réunions préparatoires à cette course, le ministère de la défense avait mis deux avions militaires à la disposition de la Fédération camerounaise de cyclisme (Fecacyclisme). Cette dernière devait s’occuper du carburant de ces aéronefs. Mais le prix élevé du kérosène a freiné les ardeurs de la fédération.
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