|
|
|
|
Pseudo affaire Fécafoot : De l’intox de la part d’une bande d’aigris (11.02.2007)
Les professionnels de l’intox et de la manipulation font feu de tout bois pour ébranler l’opinion publique et invectiver le président de la République.
Dominique Ndocki
JournalDikalo.net
Le très célèbre journal français « Marianne » a sorti un excellent dossier sur la désinformation dans son numéro 510 du 28 Janvier au 02 Février 2007. L’hebdomadaire y fait des révélations fracassantes sur les fabriques de l’intox. Les auteurs du dossier, Serge Maury et Thomas Vallières reprennent de larges extraits d’un livre-document à paraître de Paul Moruinra, intitulé « Les nouvelles censures ».La lecture de ce dossier fait penser à l’actualité au Cameroun faite de désinformation et de manipulation sur la Fécafoot. Une clique d’aigris revanchards s’est fixée pour objectif de déstabiliser et de faire tomber l’équipe dirigeante de la Fécafoot. Tous les moyens sont bons pour réaliser ce sombre dessein.
Pour eux, il y a un tel péril en la demeure que le président de la République toutes affaires cessantes, devrait intervenir pour dissoudre la Fécafoot. Ce faisant, ils font eux mêmes preuve d’un aveu d’échec. A savoir que tous les subterfuges utilisés jusque-là n’ont pas réussi à faire chuter l’équipe Iya Mohammed. Il faut donc recourir à l’arme de distruction massive qui serait le président de la République. Or, c’est donner trop d’importance à la petite personnalité de Iya Mohammed que de la faire punir par la plus haute autorité de l’Etat. Le président de la République, qui assume de très hautes charges à la tête de l’Etat, ne saurait se laisser distraire par les jérémiades et les pleurs d’une bande d’égoïstes et d’égocentriques. Des prébendiers qui avaient cru qu’il suffirait de rallier un proche collaborateur du président de la République à leur cause pour détrôner les élus d’une association privée.
Vaste complot
Jouant sur la corde tribale, ils ont amené ce collaborateur direct du président de la République à jouer leur jeu, en lui faisant miroiter les retombées de la Coupe du Monde 2006 pour faire financer la campagne présidentielle de 2004. Tout y est passé : suspension des élections à la Fécafoot, limogeage du ministre de la Jeunesse et des Sports de l’époque, envoi d’une commission d’enquête à la Fécafoot, commission de relecture des textes, enquête judiciaire à la police et autres pressions de démission de l’équipe de Iya Mohammed.
Malgré la chute de leur mentor, le quarteron d’insurgés s’obstine à déstabiliser « la bande à lya ». Le nouveau ministre des Sports et de l’Education Physique est leur cible privilégiée. Les comploteurs ont tôt fait de le prendre en otage en lui faisant croire que son prédécesseur a été limogé parce qu’il n’a pas pu détrôner Iya. Ils ont embrayé sur les ennemis de l’intérieur à la Fécafoot. Car là-bas, le ver est dans le fruit. Ceux des administrateurs qui faisaient les bébés sur le dos du président Iya et du Comité exécutif, n’ont plus le sommeil tranquille depuis l’arrivée de Jean Lambert Nang, le nouveau DG est venu démanteler leurs réseaux de détournements (manipulations de l’âge des joueurs, des licences, des transferts...}. Un coup de pied dans la fourmilière que Jean Lambert Nang a eu le malheur d’étaler au grand jour lors de sa première conférence de presse. Ce jour là, sans le savoir, il venait de signer son arrêt de mort. Oser jouer les empêcheurs de détourner en toute impunité, lui « le petit journaliste » !!! Ce d’autant plus qu’il a déclaré ses intentions de fermer le robinet à ses confrères. Des rançonneurs qui vivaient aux crochets de la Fécafoot et de ses membres.
Une coalition s’est tout de suite formée, constituée de mauvais perdants aux élections de la Fécafoot, de prévaricateurs membres de la Fécafoot mis à l’index par le directeur général et de journalistes aigris que leur « confrère » venait sevrer du « gombo ».
Le moindre litige soumis à l’appréciation de la Fécafoot est un motif de dénigrement de calomnie et de diabolisation de l’équipe dirigeante. L’affaire des intepoules 2006 leur est tombée sous la main comme du pain béni.
Nuisance et prébendes
Mais en quoi est ce que la Fécafoot est-elle responsable des fausses déclarations de l’arbitre et du commissaire du fameux match Tonnerre/ Cetef de Bonabéri ? Quel est le degré de responsabilité du DG de la Fécafoot qui n’était ni à Garoua, ni membre de la Commission d’homologation, et qui ne devait statuer qu’au vu des différents rapports qui lui sont parvenus ? Où est la faute de la Fécafoot si certains responsables du comité d’organisation des interpoules, chargés d’acheminer les procès -verbaux se sont laissés corrompre par le Tonnerre pour falsifier les premiers documents? Ne dit-on pas qu’il n’est pas interdit de voler, mais de se faire attraper?
Aucune des caisses de résonance des aigris de la Fécafoot ne s’est posée cette question, obnubilés par les prébendes qu’on leur fait miroiter en cas de dissolution de la Fécafoot. Ces organes de presse n’ont pas été assez incrédules pour se demander si le directeur général de la Fécafoot, qui a signé un contrat de 2 ans renouvelable après appel à candidature, pouvait être débarqué comme un vulgaire fonctionnaire à la discrétion de sa hiérarchie.
Ces soi-disants journalistes ont-ils un temps soit peu pris de la distanciation pour se demander comment et pourquoi l’Etat peut du jour au lendemain retirer un agrément à une association de droit privé ? A t-elle (cette association) porté atteinte aux institutions de la République, appelé au soulèvement des Camerounais, remis en cause le caractère unitaire de l’Etat Camerounais, on menacé l’ordre, la tranquillité et la paix publiques ?
Au lieu de quoi, l’on se met à vociférer dans les médias, à en faire un culte du dimanche. Certains de ces aigris vont
|
jusqu’à clamer haut et fort que c’est Dieu lui -même qui n’a pas voulu que les Lions Indomptables se qualifient pour la Coupe du Monde 2006 en Allemagne. Comme si quand l’équipe nationale se qualifie pour une phase finale de la Coupe du Monde, c’est le diable qui le veut et quand c’est le contraire c’est la volonté de Dieu. Aller jusqu’à se réjouir de l’élimination de son pays de la phase finale d’une compétition internationale parce qu’on n’est pas soi-même aux affaires, n’est-ce pas faire preuve d’égoïsme, d’égocentrisme et d’antinationalisme ?
Nos donneurs de leçons sont à la limite ridicules quand ils attribuent tous les maux de football Camerounais à la Fécafoot. D’abord pourquoi ils n’en font pas autant pour les autres disciplines sportives. Eux qui ont le monopole du cœur ? Le football a beau être le sport roi au Cameroun mais il n’est pas la plus malade des disciplines, au contraire. Les autres sports ont besoin de la véhémence des spécialistes du dimanche.
La Fécafoot victime de son entregent ?
Ensuite, à l’observation, plus l’équipe de Iya décroche les sponsors, plus les détracteurs se font bruyants. N’est-ce pas l’argent engrangé qui attise leur haine et leur jalousie ? Un proverbe Peulh ne dit -il pas que « ce n’est que sur un arbre qui porte des fruits juteux que les maraudeurs lancent des cailloux ». La Fécafoot n’est-elle pas victime de son entregent ? De sa capacité à mobiliser des fonds dans un environnement de misère et d’indigence ? Sinon comment comprendre que l’on accuse Iya Monammed de malversations financières et de détournement de fonds publics alors que la Fécafooî ne reçoit pas de subventions de l’Etat ?
Même la qualité du spectacle du championnat de première division est imputée à la Fécafoot alors que tout le monde sait que ce sont les clubs qui sont les principaux artisans du spectacle. Si les spectateurs ne vont plus au stade, c’est à cause de la piètre prestation des différentes équipes. La Fécafoot n’est que le reflet de nos clubs. Des clubs abandonnés aux mains ou plutôt confisqués par des individus. Les clubs sont leurs fonds de commerce. Ils vendent les footballeurs encore en formation. Et pour preuve, la plupart des joueurs de l’équipe nationale fanion sont des professionnels, lesquels n’ont jamais joués en première division au Cameroun. A l’exception de Souleymanou Hamidou, Sorel Njitap, Song et Olembé, les autres ne sont que des divisionnaires ou issus des écoles de football : Eto’o Fils, Idriss Carlos Kameni, Modeste Mbami, Achille Emana, Doualla Mbella, Angbwa Bénoit, Elong, Mbia,... sont tous des inconnus au bataillon. Aucun d’eux n’a eu à animer le championnat de première division avant de s’expatrier. Ce qui était par contre le cas des Milla, Abega, Mbida, Nkono, Tokoto Jean Pierre, Mfédé, Songo’o...
En quoi est ce que la Fécafoot est-elle responsable d’une telle fuite de cerveaux ? La mondialisation n’est-elle pas effective que sur le plan économique ? Cette mondialisation n’a t-elle pas commencé en football? Comment dès lors le principal pôle d’attraction de grands championnats et par ricochet, d’attrait de talents du monde entier ? Le vieux continent qui a su maximiser et investir dans le sport. Un secteur que les pays du Tiers-Monde n’ont pas su rentabiliser. Au Cameroun, jusqu’à un passé récent les footballeurs étaient considérés comme des ratés, les moins intelligents et des voyous.
Mondialisation
C’est aujourd’hui et aujourd’hui seulement que les africains en général et les Camerounais en particulier se rendent compte que le football est un métier, un métier qui rapporte. Malheureusement, ces pays ne veulent pas encore en faire une profession. En dehors du Maghreb et de l’Afrique su Sud, te professionnalisme tarde à prendre corps en afrique. C’est pour cela que beaucoup parlent du manque d’organisation des compétitions. Et tous les stades africains sont vides. Les spectateurs sont devenus une durée rare. A cause de la mondialisation et du développement des Technologies de l’information et de la Communication, le câble et les paraboles ont essaimé jusque dans les villages les plus peuplés d’Afrique. Le monde est devenu à cause de la globalisation, un village planétaire. Les plus grands championnats d’Europe sont regardés en mondovision. Et au niveau du rapport qualité/Prix, les africains ont tôt fait de choisir d’être téléspectateurs plutôt que spectateurs.
Quelle que soit l’équipe dirigeante de la Fécafoot, et tant que la qualité du spectacle ne sera pas améliorée, cette équipe ne pourra pas avoir de solution miracle pour drainer des foules au stade. Le stade Ominisports de Yaoundé n’est plein que lorsque les Lions Indomptables jouent. Or, tous les joueurs de l’équipe nationale évoluent à l’étranger. Notre football est donc extraverti. Nous n’avons que des footballeurs de « rente » bons pour l’exportation et non des footballeurs « viviers » que l’on peut consommer sur place. D’où la réflexion engagée par la Fécafoot et que d’aucuns ont tôt fait d’assimiler à un aveu d’échec. Les plus perifleurs sont ceux là même qui « vendent » les joueurs à l’étranger ou qui ont eux même fuit le Cameroun pour aller « vendre » leur talent ailleurs. Avec la libéralisation qui saurait les en blâmer ? Et s’il y avait un choix à faire personne n ‘hésiterait à franchir le rubicon.
Les professionnels de l’intox des tropiques ont déjà distillé la nouvelle du retrait de l’agrément à la Fécafoot. Et toute la République est suspendue à leurs lèvres. Le suspens est savamment maintenu et entretenu par les médias acquis à leur cause. Mais personne ne se demande pourquoi une telle éventualité serait -elle envisagée. Et comment cela pourra t-il se passer. Comme on dit vulgairement, le chien aboie la caravane passe, et elle peut écraser le chien au passage...
|
|
|
|
|
|
|
Hits: 4889 | Autres
|  |  | Toutes les ( 0 ) Réactions
|
|
|
Pour réagir, vous devez être connecté. Enregistrez vous et connectez vous.
|
Première page
Toute l' actualité
|
|
|
|
|
| |
|
