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Gestion du football : La roublardise de la Fécafoot (16.02.2007)
Les dirigeants de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), avouent la disparition des preuves de l’affaire Cetef-Tonnerre.
Après plusieurs jours d’attente, le président de la Fécafoot, Iya Mohamed, a enfin pu rencontrer le ministre des Sports et de l’éducation physique (Minsep). La rencontre a eu lieu hier matin. Il est évident que le plan d’action de la Fécafoot pour relever le niveau du football national en pleine décrépitude et les améliorations à apporter dans la gestion du football camerounais ont été évoqués lors de cette rencontre. C’est du moins ce qu’on peut retenir des déclarations du 1er vice-président de la Fécafoot, Jean René Atangana Mballa, rencontré quelque temps après à l’hôtel Hilton, lors de la cérémonie de remise d’équipements aux clubs de première division.
D’entrée de jeu, Jean René Atangana Mballa a tenu à situer le fondement des problèmes rencontrés au sein du football camerounais. “ La plupart de ceux qui viennent dans le football visent des intérêts. Quand on y ajoute la passion, il faut s’attendre souvent à ce qu’il ait des situations comme celles que nous avons vécues, et qui peuvent parfois être inexplicables ”, soutient-il. Toutefois, il fustige les attitudes de certains responsables de la Fécafoot qui selon lui, se sont montrés “ parfois assez légers ” dans la gestion des litiges. Il prend pour exemple la rencontre entre Cetef de Douala et Tonnerre de Yaoundé à Garoua lors des derniers interpoules. “ Vous avez bien entendu parler des rapports qui ont disparus, qu’est-ce que vous voulez qu’on fasse quand on est face à des situations pareilles ? C’est pour dire que la difficulté est
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vraiment réelle ”, martèle-t-il. A ce sujet, pour justifier l’attitude, condamnée, de la Fécafoot dans la gestion de ce différend, il se confère à l’article 44 des textes de la fédération qui, soutient-il, “ reconnaissant le contexte dans lequel nous organisons nos compétitions, peut nous permettre parfois de résoudre des problèmes avec pour seul objectif le souci de ramener de l’ordre dans la fédération. Cet article autorise au Comité exécutif de se saisir de toutes les décisions prises par des organes nommés ou élus et de les réformer dans l’intérêt du football. C’est l’interprétation que nous faisons de cet article ”.
Toutefois, le 1er vice-président de la Fécafoot reconnaît que “ nos structures ont mal fonctionné au niveau de l’organisation du tournoi interpoules. Quand on regarde de plus près, la responsabilité est imputable à certains responsables nommés par la fédération. Qu’est-ce qu’il faut faire, est-ce qu’il faut pénaliser les clubs ? ” C’est donc pour sortir en douceur que “ de façon intelligente nous avons pris une décision qui ne peut pas faire l’unanimité ça c’est sûr, mais il y a eu une situation et il fallait faire quelque chose ”, tente d’expliquer Atangana Mballa. Des explications qui ont tout l’air du baratin fait au ministre des Sports pour obtenir son indulgence. D’ailleurs il précisera que l’échange avec Augustin Edjoa était convivial. “ C’est plutôt les conseils qu’il nous a donnés pendant tout notre entretien et on n’est pas resté insensible. La fédération a pris un certain nombre de dispositions qui restent, pour le moment, internes à la fédération ”, peut-il conclure.
Par Laure Ngatsing TCHUENTE
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