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Basket-ball : Joakim Noah triomphe aux "States " (05.04.2006)
Le fils de Yannick a remporté mardi le championnat universitaire face à deux autres Camerounais.
Junior Binyam
La presse sportive américaine s’interroge désormais pour savoir si ce n’est pas "un pays d’Afrique de l’Ouest aussi grand que la Californie avec la moitié de la population de cette dernière" qui est le vivier à venir du basket-ball mondial? Ce pays qui n’est pas cité tout de go parce que ne renvoyant pas toujours à un point précis du monde pour le lectorat des Etats-Unis est le Cameroun. La raison de cet intérêt pour le pays de Roger Milla, légende de ce qu’on désigne au pays de l’oncle Sam le "soccer", est la présence en finale de Ncaa, le championnat universitaire américain, antichambre de la planétaire Nba, de trois Camerounais.
Aux premières heures de la journée d’hier, les Florida "Gators", l’équipe de l’Université de Floride, emmenés par Joakim Simon Noah étaient face aux "Bruins" de l’Ucla, l’université de Los Angeles, dont le maître à jouer est Luc Richard Mbah a Moute, fils du directeur général du Fonds national de l’emploi, Camille Moute à Bidias. Si ce dernier s’est construit une réputation dans la sphère politique et administrative et dans une moindre mesure culturelle au Cameroun, le grand père de Joakim, Zacharie Noah, est le 1er Camerounais vainqueur de la coupe de France en 1963 avec Sedan. Son père, Yannick Noah, né d’une mère française, a connu une carrière sportive exceptionnelle et vit depuis quelques années une carrière musicale du même cru. Le dernier de la bande des trois Camerounais auxquels la presse sportive aux "States" prédit déjà un avenir radieux en Nba, Alfred Aboya, ne tire pas une notoriété préalable de ses ascendants, mais, comme les deux autres, il est doté de qualités athlétiques exceptionnelles qui feront du Cameroun, selon la presse, une destination
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privilégiée pour les recruteurs de la Ncaa dans les semaines qui viennent.
La finale de la nuit de lundi à mardi a tourné à l’avantage des alligators ("Gators") de Floride qui se sont imposés assez aisément sur le parquet d’Indianapolis par 73-57. Grand artisan de cette 1ère victoire de l’université de Floride en Ncaa, Joakim Noah, dont la mère est suédoise, qui a enregistré des statistiques satisfaisantes sous le regard de son père qui avait fait le déplacement. Avec 16 points, 9 rebonds, 6 contres et 3 passes, le pivot des "Gators" a été désigné "Mvp", meilleur joueur de la finale. Une distinction que n’a pu lui disputer son compatriote, Richard Mbah a Moute, pilier des Bruins, qui était hors du coup lors de cette finale. Ce qui explique en partie la déconfiture de l’université de Los Angeles. Richard n’a inscrit que 6 points avec 3/9 au tir et a pu gagner 10 rebonds. Une performance qui est bien loin de la meilleure qu’il a réalisé cette saison au mois de janvier dernier face à Oregon avec 29 points et 18 rebonds.
Alfred Aboya, quant à lui, n’a pas flambé cette saison comme ses deux autres compatriotes, sérieusement perturbé par des blessures aux genoux. Il a quand même pu revenir avant la finale et ses moyennes de la saison sont 3,8 points et 2,5 rebonds. Ces trois espoirs qui ont crevé l’écran, pourraient rejoindre, dès la saison prochaine en Nba, Boumtje qui évolue à Orlando, donneront forcément une autre dimension au basket-ball s’ils acceptent de défendre les couleurs nationales. Surtout que Emmanuel Bidias A Moute, le jumeau de l’autre, est annoncé à l’université de Santa-Barbara. Il y a également Franck Ndongo, que son coach au lycée de Montverde, le même qu’ont fréquenté les frères Moute, présente comme son "2e meilleur joueur de la saison". Il rejoindra la saison prochaine l’université de Virginia Commonwealth.
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