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Danse sportive : Coupe pleine d’importations (15.11.2005)
Samedi dernier, les finalistes ont brillé dans les chorégraphies étrangères.
Samedi dernier, on se serait cru à un banquet à l`hôtel Hilton de Yaoundé. Pour la 7ème édition de la coupe du Cameroun de danses sportives et assimilées, l`ambiance était à la fête. Sur les visages des compétiteurs, aucune anxiété, comme c`est généralement le cas lors des grands évènements sportifs, qui plus est une finale de coupe du Cameroun. C`est certainement lié à la nature de la discipline, la danse, qui, pour les compétiteurs, procure d`abord du plaisir avant d`être une épreuve de compétition.
Cinq catégories sont en lice. Tout commence par la danse camerounaise en formation chorégraphique. Les groupes, au nombre de quatre, viennent de Douala et de Yaoundé. Ce sont: recense Promotion de Yaoundé, Cyclone de Douala, Horizon de Douala et Finesse de Yaoundé. Ils doivent danser sur deux rythmes camerounais: le bol et le bottle dance. Chaque groupe a droit à environ deux minutes pour sa prestation et passe devant le public et les membres du jury, qui quadrillent la piste de danse. Ils sont environ six et sont des maîtres de 1er degré, des maîtres principaux et des grands maîtres. Les pas de danse manquent d’harmonie et sont d`une créativité indigente. Rien à voir avec le bol ou le Bottle Dance tel qu`on les voit à la télévision dans des vidéogrammes. Les tenues de ville que portent certains danseurs sont en complet déphasage avec les rythmes.
La suite se révèlera plus intéressante et plus appréciée du public. Il s`agit de danses en couples, sur des rythmes étrangers inconnus d`une bonne partie du public. Lequel découvre et se laisse séduire par les pas de Slow Foxtrot, de Quickstep, de Paso Doble, de Jive ou de Valse viennoise, etc. Ces rythmes
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sont inscrits dans les catégories danses de salon et danses sportives standards. Ce sont, pour la plupart, des rythmes qui font appel à la sensualité et à la finesse des danseurs. Les filles portent des robes de soirée, alors que les hommes sont vêtus de smokings. Leurs pas de danse mesurés et bien rythmés donnent du plaisir au public et on peut imaginer que la tâche du jury ne sera pas aisée. Idem lorsque ces filles et garçons, en couples, roulent du postérieur à un rythme effréné sur la Salsa ou la Lambada. Pendant plus de quatre heures, une cinquantaine de candidats, sur les 5000 danseurs environ que revendique la Fécadansa, se succèdent, dans la même ambiance.
Le jury affirme avoir utilisé une méthodologie répondant aux standards internationaux en matière de danses sportives, notamment à travers un logiciel. Cette phase des résultats ramène tout le monde à la dure réalité de la compétition : celle qui veut qu`on ait des vainqueurs et des vaincus. On note quelques contestations dans la salle, de la part de certains compétiteurs. Ce qui n`empêche pas la remise des médailles et des trophées aux vainqueurs, encore moins que le président de la Fécadansa, Jonas Kemajou, parle des innovations qu’entend introduire sa fédération. Il envisage de vulgariser cette discipline sportive, notamment dans les écoles, où il voudrait créer des «clubs danse».
Les vainqueurs par catégories
- Danses camerounaises en formations
- Club de danse Promotion de Yaoundé
- Danses de salon en couples
- Guy Wéméni et Ursule Kamtchoua
- Danses standards en couples
- Roger Fopa et Sandrine Tanké
- Danses latine en couples
- Roger Fopa et Alice Noula
- Danses de salon en formations
- Club la Détente
Jean-Bruno Tagne (stagiaire)
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