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Les précisions de Auguste Tocko Ekambi:"Pas de stage sans moyens" (08.02.2007)
Les précisions de Auguste Tocko Ekambi , secrétaire général de la Fécavolley.
Le Cameroun aurait dû prendre part la semaine prochaine en RDC à la compétition zonale qualificative aux prochains jeux africains sans préparation…
C’est vrai que le stage de préparation qui aurait dû commencer a rencontré quelques problèmes administratifs qui font qu’il a tardé à débuter. Il s’agit des moyens qui accompagnent généralement ce genre de stage de préparation avec des besoins liés à la prise en charge des athlètes. Nous ne pouvons pas commencer le stage sans les moyens nécessaires. Par le passé, la fédération a préfinancé les stages de préparation. Malheureusement, nous sommes en début de saison, et au vu des difficultés financières auxquelles nous faisons face, il était difficile de préfinancer le stage des filles. Etant entendu que le début de la compétition a été décalé, cela va nous permettre de mieux peaufiner notre préparation.
Il n’en reste pas moins que le Cameroun a frôlé le forfait ?
Je ne crois pas qu’on aurait été éliminé sur tapis vert. En réalité, le ministère de tutelle est en possession du dossier. A ma connaissance, c’est un dossier en bonne voie pour ce qui est de la transmission au ministère de l’Economie et des Finances. Nous espérons que les moyens seront suffisamment mis à temps à notre disposition afin que
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l’équipe ait une préparation adéquate avant le début de la compétition.
Comment comptiez-vous aborder la compétition sans préparation à moins que vous ne comptiez y faire de la figuration ?
Nous avons la chance de disposer des joueuses de valeur tant professionnelles qu’amatrices. Le championnat a débuté et la plupart des joueuses sont en jambes. Les joueuses qui ont été sélectionnées ont une expérience des compétitions internationales. Par ailleurs, nous revenons du championnat du monde où nos filles ont acquis suffisamment d’expérience et ne peuvent pas accepter d’être ridiculisées au niveau régional.
Certaines joueuses ayant pris part à ce championnat du monde bouderaient la sélection du fait d’un mauvais traitement qu’elles auraient subi lors de cette compétition…
Si certaines joueuses se sont senties lésées à l’issue du championnat du monde, ça ne peut être que par rapport aux espoirs qu’elles avaient. Lorsque vous allez participer au championnat du monde, vous faites automatiquement une comparaison avec la coupe du monde de football. Et quand vous n’obtenez pas le gain escompté en terme d’argent, il est normal que certaines filles réagissent. Toutefois, nous avons pris des dispositions au niveau de la fédération pour faire comprendre à nos joueuses que la défense des couleurs du Cameroun n’a pas de prix.
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