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ENGELBERT MBARGA : “ON EST BIEN OBLIGE DE FAIRE AVEC CE QUE NOUS AVONS” (05.12.2005)
L’entraîneur des Lions juniors évoque les conditions de préparation de son équipe à quelques jours des jeux de la Francophonie.
Niamey, capital du Niger, abrite du mercredi 07 au samedi 17 décembre 2005, la cinquième édition des Jeux de la Francophonie.
Pour évoquer uniquement le volet sportif, les amateurs des sports, qui vont se retrouver à Niamey, seront soumis à sept épreuves : l’athlétisme, le judo, le basket-ball, le football, la boxe, le tennis de table et la lutte traditionnelle. Le Cameroun, qui sera à ces jeux, s’est engagé dans cinq disciplines : l’athlétisme, le judo, la boxe, la lutte traditionnelle et le football. Ceux des athlètes qui défendront nos couleurs dans les quatre premières épreuves citées, sont, à en croire le ministère des Sports et de l’Education physique, depuis quelques jours en terre nigérienne, pour peaufiner leur préparation. Quant aux Lions indomptables juniors, ils ont bouclé, vendredi dernier, leur mise au vert à Bekoko, une banlieue de Douala.
Sur le déroulement de ce stage bloqué, Engelbert Mbarga, l’entraîneur en second a bien voulu revenir.
Vous allez au Niger pour participer au tournoi de football des Jeux de la Francophonie. Quel point faites-vous de la préparation de vos poulains ?
Nous avons eu huit jours de préparation. Cependant, nous avons commencé à composer cette équipe depuis bien longtemps, avec une tournée au Japon et une autre en Angola. Nous avons maintenant essayé de colmater les brèches avec quelques joueurs que nous avons détectés pendant les compétitions locales. Pour l’expédition nigérienne, nous avons fait appel à huit joueurs expatriés. Il n’y en a que trois qui ont répondu présent : Enam Alexis qui vient de la Libye,
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Patrick Djambé qui est en Allemagne et Siani Sebastien de la Belgique. Ils viendront nous renforcer un tout petit peu l’effectif que nous avons déjà sur place et qui n’est déjà pas mal.
Ghomsi Antonio, Song Bilong, Bassong Sebastien, Mbia Etoundi et Nguemo Joël sont les joueurs professionnels qui ont répondu aux abonnés absents. Es-ce que vous avez eu des explications à propos ?
Tout à fait. Les clubs professionnels ne veulent pas libérer leur joueur hors des périodes Fifa (Fédération internationale de football association). Donc, les clubs employeurs ont opposé un refus catégorique. On est bien obligé de faire avec ce que nous avons. C’est aussi une chance pour ceux-là, de pouvoir s’exprimer et de montrer de quoi ils sont capables.
Pendant votre mise au vert au centre de formation de la Ksa à Bekoko, vos poulains étaient soumis à quel exercice ?
Nous avons beaucoup travaillé sur la cohésion, étant donné que c’est la fin de la saison. Nous avons fait des tests, pour voir quel était le niveau physique des joueurs. Nous avons aussi axé le travail sur la vitesse. Maintenant, une fois là-bas sur place, il faudra travailler sur le mental, la gestion des rencontres et la récupération.
A Niamey, la capitale nigérienne, votre équipe sera opposée tour à tour à celles du Canada, Niger, Côte d’Ivoire. Alors, quelle analyse vous inspirent ces oppositions ?
On ne connaît pas nos adversaires, ils ne nous connaissent pas aussi. Ce sera la découverte pour chaque équipe. Sur place là-bas, chacun va engager la compétition et au fur et à mesure, voir comment es-ce que planifier tout le reste. Donc, tout le monde fait un grand saut dans l’inconnu.
Propos recueillis par Nana Paul Sabin
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