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Basket-ball : La part du lion au Littoral (15.09.2004)
Basket-ball La balle orange a clôturé sa saison le week-end dernier par les finales nationales.
Tout a commencé samedi 11 septembre avec les finales vétérans et jeunes. Chez les vétérans, Vcb old stars de Yaoundé était opposé à Veto complet all stars de Douala. Le public venu nombreux, s’attendait à la victoire des vétérans de Yaoundé. Mais , ces derniers sont tombés face à ceux de la capitale économique : 54-57. Chez les jeunes, Phoenix de Douala a eu raison de Phi Slama Jama 71 à 68. L’équipe de Douala brisait ainsi le signe indien face à la province du Centre trop gourmande depuis 2000. Le lendemain, dimanche 12 septembre, ce fut le tour des finales dames et messieurs.
En dames, la finale opposait deux équipes de Yaoundé : Injs contre Beac. Club au palmarès garni, le champion en titre Beac est venu à bout de Injs 57 à 47, réalisant ainsi le doublé de la saison. En seniors messieurs, c’était le duel des meilleurs du pays :Phoenix de Douala # Beac de Yaoundé. L’équipe de Beac qui tenait à sauver sa saison après la troisième place occupée en championnat, derrière Cèdres et Phoenix, n’a pas fait le poids face au club de Douala. Les Banquiers sont tombés 75-82.
Pour ne pas faire les choses à moitié, la Fécabasket a offert environ 500 ballons aux équipes et ligues provinciales. A cela se greffent des récompenses multiformes. Il n’en fallait pas moins pour ces finales baptisées “Le Bouquet Final,” à cause de leur coïncidence avec la fin de mandat du bureau fédéral élu en 2000, pour quatre ans.
Quel bilan?
On peut retenir que quatre ans après, le basket-ball camerounais a fait son retour sur la scène internationale. A mettre à l’actif du bureau sortant. Pourtant les critiques sont de plus en plus acerbes à quelques mois des élections. Dans l’entourage du président sortant,
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certaines personnes trouvent par exemple que “ la victoire des jeunes à Dakar est un épiphenomène. Elle ne reflète pas l’état du basket-ball camerounais. Il n’y a aucune politique de relance du basket-bal ”. Notre source révèle d’ailleurs que “pour prendre part à cette compétition, les joueurs n’ont eu droit qu’à dix jours de préparation”. Pire encore, “dans cette sélection qui se préparait, le président a imposé son neveu malgré son niveau approximatif qui a contraint les encadreurs à le laisser au pays”, poursuit-elle. Cette source pense d’ailleurs que c’est la même impréparation qui a provoqué l’échec des Lions aux éliminatoires zonales qualificatives pour les J.O d’Athènes.
Les adversaires du bureau sortant trouvent qu’il y a dans la gestion des hommes et des biens une grave ingérence du président. Pour étayer leurs propos, ils parlent de la suspension de mademoiselle Abomo Evelyne de la sélection, à cause d’un problème qui n’a rien à voir avec la fédération. On remet donc en question la politique, pourtant visible ,de promotion du basket-ball au Cameroun depuis 2000. Sur le plan administratif, il se dit que le secrétaire général est écarté de la gestion. Les contrats de sponsoring sont signés à son insu. Les seules informations qu’il peut avoir sont les financements alloués par le Minjes dont il est cadre. Parfois on a assisté à la publication de deux calendriers au cours d’une même saison. L’un établi par le président et l’autre par le secrétaire général.
Certains arbitres seraient en train de s’entendre pour choisir un candidat et le soutenir jusqu’au bout. Ils accuseraient la “gestion méprisante et sans programmation”. D’autres corps pourraient bien les suivre. Mais ne dit-on pas que “ mieux vaut un diable qu’on connaît qu’un ange qu’on ne connaît pas?”
Par Sandeau NLOMTITI
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