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Issa Hamza : Je n`étais pas bien dans ma tête (08.07.2008)
Le boxeur professionnel accuse les dysfonctionnements de l`organisation sur les raisons de sa contre performance.
Propos recueillis par Priscille G. Moadougou
Que s`est-il passé dimanche soir lors de votre combat de boxe international contre le Thaïlandais Kiatchaï Singwabtcha?
Tout a commencé samedi soir, la veille du combat. J`ai constaté de nombreux disfonctionnements dans l`organisation. Ce qui m`a beaucoup perturbé. J`en parlerai d`ailleurs à qui de droit. Je ne me peux pas en dire plus pour le moment.
Ce sont donc les dysfonctionnements de l`organisation qui vous ont affecté avant le combat ?
Effectivement. J`étais d`ailleurs en compagnie de mes amis, qui m`ont soutenu, parce que j`étais vraiment déstabilisé. Un lion ne meurt jamais. Dans le sport, il faut savoir qu`il y a la victoire et la défaite. C`est ce que je voulais rappeler à nos compatriotes. Je les remercie de leur soutien. Il ne faut pas seulement qu`ils se contentent de me soutenir uniquement dans les bons moments. Je leur promets de revenir au top.
Sur le ring, vous êtes tombé à chaque round avant que l`arbitre Alfred Azzaro décide d`arrêter le combat au cinquième. Pourquoi ?
Je n`étais pas bien dans la tête. Il faut savoir qu`il peut avoir quelqu`un dans le ring et mais dans la tête, il n`est pas là. A partir du moment où le moral était touché.
Comment avez-vous préparé ce combat ?
Il a été bien préparé. Je suis d`ailleurs parti en France grâce au soutien du chef de l`Etat, qui a mis la somme de 10 millions de Fcfa à ma disposition. Je les remercie, son épouse et lui pour le soutien qu`ils m`ont toujours apportés. Je leur demande de ne pas être déçus, ni découragés. Il y a tout simplement eu des problèmes d`organisation, je leur
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rendrais compte. J`aime le Cameroun, je suis monté sur le ring pour ma nation et non pour faire le mannequinnat. D`ailleurs, mon entraîneur s`est occupé de mon stage de préparation. Pendant 2 mois à Calais, il a mis de bons Sparing Partners à ma disposition. C`est ainsi que j`ai pu terminer le stage dans de bonnes conditions.
Connaissais-tu Kiatchaï Singwabtcha avant de le rencontrer sur le ring dimanche soir ?
Je ne le connaissais pas. Je ne connaissais d`ailleurs pas tous mes adversaires. Tout ce que je savais de lui, c`est qu`il est gaucher. C`est comme ça que mon entraîneur m`a permis de m`entraîner avec des gauchers et je me suis habitué aux combats avec eux.
Après 6 mois vous n`avez pas remis votre ceinture en jeu, vous avez donc été déchu de votre titre du champion du monde chez les welters…
Normalement, je ne suis pas déchu de ma ceinture. Je vais le remettre en jeu en octobre prochain à Calais. Mon entraîneur a confirmé qu`il y organisera un combat. Je soutiens que je ne suis pas déchu de ma ceinture. Le temps n`étant pas indiqué, mon entraîneur m`a conseillé de combattre dans une catégorie supérieure à la mienne, des super welters. En ce moment, je reste le meilleur boxeur chez les welters. Le fait d`avoir été battu n`enlève donc rien à ton titre de champion du monde.
Au-delà du combat d`octobre prochain, quelles sont les perspectives de votre carrière professionnelle ?
Je me repose un peu. Puis, je rentre en France. Tout sera mis en œuvre pour que je garde la ceinture des welters. Pour l`instant, je n`ai aucune idée de mes futurs adversaires, c`est mon entraîneur qui s`en occupe. Il essayera de contacter les managers des meilleurs boxeurs de la World Boxing Foundation. S`ils se sentent à l`aise pour combattre contre moi, ce sera fait.
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