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Georges Constant Mandjeck :Une entrée réussie dans la tanière des Lions (27.01.2010)
Écrit par Lindovi Ndjio
Le jeune milieu de terrain vient d’effectuer sa première titularisation au sein de l’équipe nationale fanion.
Il n’a pas été meilleur joueur du dernier match des Lions indomptables dans cette Can angolaise, mais il aura été d’un apport considérable dans le déroulement du jeu des Camerounais. Dans une rencontre qui s’annonçait comme un match de revanche pour les Camerounais, et celui de la confirmation de la suprématie pour les Egyptiens. Une équipe des Pharaons qui s’est qualifiée sans véritable résistance, avec neuf points sur les neuf possibles. Et qui a l’intention d’infliger au Cameroun une autre défaite après les deux de la Can 2008.
Alors que le Cameroun n’a fait que tituber jusqu’à ces quarts de finale. Mandjeck en est conscient, mais pas frustré. «On peut discuter nos performances, mais le plus dur a été fait avec la qualification en quarts de finale», affirme-t-il la veille du match. «On respecte les Egyptiens, mais ça va se jouer sur le terrain», avait-il déjà prévenu. Et sur le terrain de Benguela, Georges Mandjeck est resté serein.
Première ligne défensive
Contrairement au match contre la Tunisie qu’il a joué au poste de latéral gauche, Paul Le Guen a fait confiance au défenseur, plutôt à son poste de prédilection, le milieu de terrain où il évolue dans son club, le Vfb Stuttgart. Et le garçon était à l’aise. «Un jeune joueur doit être polyvalent. Quand le coach sait qu’il peut t’aligner au milieu de terrain ou en défense, c’est un atout», soutient-t-il.
Dans ce milieu de terrain en forme de V, l’homme est décalé sur le côté droit, intercalé entre Gérémie Njitap et Achille Emana. C’est un côté assez fourni, avec des hommes rompus à leur tâche. Mandjeck est l’un des principaux tuteurs d’Emana. Mais quand cela est possible, il n’hésite pas à essayer lui-même. Comme ce tir réussi à la 56e minute, en trompant l’adversaire qui l’a suivi dans l’optique d’une passe soit sur son coéquipier du flanc droit en appel, soit pour un renversement total. Mais qui n’est pas cadré. Entre temps, le milieu de terrain n’oublie pas qu’il constitue la première
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ligne défensive sur un couloir pas très rassurant avec un Gérémi Sorel Njitap diminué sur le plan physique, mais très sollicité à l’offensive, notamment sur les balles arrêtées ; et dont très souvent en appui à l’attaque. Il faut donc que Mandjeck couvre l’arrière. Ce que l’homme fait avec beaucoup de réussite.
Le satisfecit de Samuel Eto’o
Une tâche de plus en plus ardue pour le sociétaire de Kaiserslautern, une fois le Cameroun mené dès l’entame des prolongations. Comme Alexandre Song, récupérateur, le dossard numéro 20 des Lions indomptables doit se surpasser, mais pour une courte durée car trois minutes plus tard, tous ces efforts sont anéantis par ce coup de massue administré par l’arbitrage. Avec ce coup franc que Kameni repousse sur la ligne, et que le directeur de la rencontre valide comme un but. Désormais, on se contente de préserver le pays contre une humiliation.
Né le à Douala, Georges Constant Mandjeck est un produit de la Kadji sport academy. Depuis 2007, le jeune joueur a déposé ses bagages de footballeur professionnel au Vfb Stuttgart d’Allemagne qui l’a prêté à Kaiserslautern de janvier à Juin 2008, puis la saison dernier. Avant de récupérer son poulain cette saison.
A le Ksa, Mandjeck fait partie d’une promotion qui dans l’ensemble, a réussi. A l’instar de Benjamin Moukandjo de Nîmes Olympique, ou encore Nicolas Nkoulou. Leur premier contact avec le vert-rouge-jaune se fait en 2007, lors de la Can junior au Congo. En leurs temps, ils avaient laissé entendre qu’ils voulaient se «faire un nom avant 2010». Le pari a même été gagné d’avance pour celui qui a inscrit le premier but camerounais aux jeux olympiques de Pékin en 2008.
Le milieu défensif camerounais vient de confirmer son aptitude à évoluer au sein de la sélection fanion. A en croire Samuel Eto’o, le capitaine des troupes qui n’a pas hésité de l’avouer, pour une des rares fois, qu’«il faut féliciter tous les jeunes qu’on a titularisé car pour bon nombreux d’entre eux, à l’instar de Georges Mandjeck, c’était la première titularisation et qui survient en plus dans une période délicate comme la phase finale d’une Can».
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