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Comment jugez-vous le temps de préparation des Lions Indomptables pour la Can ? (08.01.2010)
Denis Lavagne, entraîneur de Coton Sport de Garoua : « Un temps de préparation long aurait été négatif pour l’équipe » Les lions Indomptables ont huit jours de préparation avant le premier match. Beaucoup de joueurs étaient encore en activité, il y a peu de temps.
Plusieurs ont joué dans leurs clubs respectifs le week-end dernier. Donc, il n’y a pas de souci au niveau de la condition physique. Huit jours, c’est suffisant pour entamer la compétition contre le Gabon. Il ne faut pas arriver à ce genre de compétition, quand on a l’ambition d’arriver en finale comme le Cameroun, en faisant un stage de deux ou trois semaines. La compétition va durer trois semaines. Si vous arriver à 100% de vos moyens, ce sera dur de maintenir cette forme durant toute la compétition. Il vaut mieux y arriver avec un peu de réserves. C’est mieux de faire monter les joueurs en puissance dans leur forme pour éviter d’en manquer en demi finale ou en finale. Un temps de préparation long aurait été négatif pour l’équipe. C’est une bonne chose d’avoir permis aux joueurs de récupérer un peu, pour repartir sur de nouvelles bases, afin d’enchaîner des résultats à la Can »
Nicolas Tonyè Tonyè, entraîneur d’Union de Douala :« C’est normal et même stratégique »
Cela dépend des objectifs que l’entraîneur s’est fixé. L’entraîneur n’a pas voulu comprimer les joueurs. Il leur a donné le temps de jouer avec leurs équipes respectives. Il sait pourquoi il a réduit ce temps de préparation. Garder aussi les joueurs pendant longtemps n’est pas bien pour préparer la compétition. J’estime que c’est normal et même stratégique de la part de Paul Le Guen d’avoir réduit le temps de préparation. Il connaît bien ses joueurs et sait qu’en trois jours, il peut corriger ce qu’il y a d’imparfait. Paul Le Guen est un malin. Tous les stages qu’il organise, c’est toujours quatre ou cinq jours. Il a eu des résultats avec cette stratégie, et il se dit que augmenter le nombre de jours n’est pas utile pour lui ».
Luther Fokam, entraîneur de football : « On aurait dû regrouper nos joueurs dès le 26 décembre »
Je trouve cela très insuffisant, en termes de matches amicaux et autres. On ne peut pas
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seulement compter sur des réajustements. Il ne faut pas seulement se dire qu’on a une grande équipe et appeler les joueurs à moins un jour. Les autres pays sont à deux matchs amicaux. Si au terme de celui qu’on va jouer au Kenya, il y a des manquements, y aura-t-il le temps de faire les réglages qu’il faut ? Je trouve qu’on a été un peu léger à ce niveau, même à la Fécafoot. L’entraîneur ne peut pas dire qu’on fait ceci et la direction technique l’accepte comme cela. Il fallait faire un regroupement avec les joueurs qui étaient libres et les libérer pour un ou deux jours avant d’aller pour le dernier stage. Il y a eu un peu de cacophonie. Les Didier Drogba, Michael Essien et autres ont joué avec leur pays alors qu’ils disputent aussi des championnats difficiles. On aurait dû regrouper nos joueurs dès le 26 décembre ».
Joseph Atangana, chef d’atelier football à l’Injs : « Ce temps est très court »
En tenant compte des considérations scientifiques propres à la théorie générale de l’entraînement, pour mettre en place un système tactique avec une circulation de balle efficiente, une semaine peut être suffisante. Mais dans le contexte des Lions Indomptables, on a des joueurs qui rejoignent le groupe avec des vitesses différentes : il y a des joueurs qui ont arrêté la compétition depuis dix jours. Quand ils arrivent ici au Cameroun, ils se relâchent un peu, parce qu’ils n’ont pas de contraintes derrière eux. Quand ceux-là rejoignent l’équipe nationale, ils sont à court sur le plan athlétique. Il faut y mettre un accent et ceci a une influence sur le travail tactique. Ceux qui sortent de la compétition ne posent pas de problèmes.
Mais on retient que plus on met du temps avec une équipe, mieux on assoit les automatismes. On a beau avoir un groupe où les gens se connaissent, il faut qu’ils jouent ensemble. Ce temps est très court pour atteindre les résultats escomptés tels que l’a souhaité le ministre des Sports. Dans la philosophie de l’entraînement, quand je vois les déclarations que Paul Le Guen a faites, il n’accorde pas d’importance à la Can, mais il a des projections sur la coupe du monde. Une excellente Can 2010 relèverait des efforts personnels des joueurs ».
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