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Jean Fokui Meudje, president de Sable de Batie : “ je n’ai jamais démissionné ” (14.06.2005)
Depuis la tenue le 21 mai 2005 à Bafoussam d’une réunion de crise de Sable de Bâtie, des forces se mettent en place pour déstabiliser le président général de ce club. Dans le souci d’éviter un éventuel trouble au sein de l’équipe, il s’est confié au quotidien Le Messager. Lire interview…
Quel bilan faites-vous, jusqu’à présent, de votre séjour à la tête de Sable club de Batié ?
Sable de Batié est une équipe dirigée par un comité directeur que je préside. Ce comité directeur est l’organe suprême qui prend les décisions concernant la vie de l’équipe contrairement à ce que certaines personnes pensent. Nous avons réalisé de nombreuses prouesses avec cette équipe dès la première année de son accession en première division. En 2000 nous étions “ africains ” et cela s’est fait grâce au dynamisme du comité directeur. A l’époque nous avions un peu de fonds pour gérer la compétition africaine. Comme vous le savez, Sable traverse actuellement une crise financière. Mais c’est la Fécafoot qui est à l’origine de nos malheurs. Elle n’a pas retransmis nos matches des quart de finales de la champion’s leagueet la Caf nous a pénalisés. Nous attendons toujours 125 000 dollars soit plus de 68 millions de Cfa. En début de championnat, nous comptions d’abord sur cet argent pour le démarrage de la saison. La Caf avait au préalable demandé notre compte bancaire pour un éventuel virement, ce qui n’a jamais été fait. Tout ce qui nous restait à faire c’était d’expliquer la situation aux joueurs et de leur donner le peu que nous avions. Présentement, ils réclament encore, à ce que je sache, une prime de match non payée. Quant aux primes d’entraînements, nous mettons le paquet pour qu’elles soient épongées au quotidien. Classé 3ème avec 26 points, Sable est bien parti pour occuper une bonne place au terme de la phase aller.
Au terme de la réunion de crise qui s’est tenue le 21 mai 2005 à Bafoussam, certaines langues font savoir que vous avez démissionné. Que dites-vous à ce sujet ?
J’ai personnellement pris part à cette réunion, en compagnie du chef supérieur de Batié. Nous avons mis sur pied un bureau provincial pour travailler à Bafoussam et cela ne veut pas pour autant dire que j’ai démissionné. D’ailleurs je n’ai jamais démissionné et ne pourrais en aucun
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cas abandonner Sable de Batié ; même s’il arrivait que je ne sois plus président. Je suis la personne à qui ce bureau provincial va constamment rendre compte. A ma grande surprise, la presse a mal interprété la politique de gestion participative qui est en train d’être mise sur pied. Pour cette année sportive, nous sommes en train d’ouvrir l’équipe aux fils et filles du district de Batié afin que tous se sentent concernés par la gestion administrative et financière du club. C’est tout ce que je peux dire à ce sujet.
Quel avenir pour Sable football club de Batié ?
J’attends la fin de la phase aller pour voir quelle stratégie adopter. S’il y a possibilité de décrocher une place africaine je saurai quoi dire aux supporters des “ san san boys ” pour que nous mettions en jeu des moyens nécessaires. Pour l’instant nous finançons le club au jour le jour en attendant de trouver des fonds pour le meilleur épanouissement des joueurs. Les fils et filles Batié sont exhortés à apporter leur pierre pour la construction de l’édifice. Nous rêvons d’une équipe de Sable solide et pourquoi pas moderne. L’équipe ne doit plus être l’affaire d’une seule ou d’un groupe de personnes, mais de toute la communauté, tant de l’intérieur que de l’extérieur. C’est ce vers quoi nous convergeons.
Que répondez-vous à ceux qui pensent que vous vous êtes suffisamment fait de l’argent dans les transferts des joueurs ?
Quand un joueur décroche un contrat à l’extérieur du pays, c’est tout le comité directeur qui est au courant. A chaque réunion qui suit la signature d’un contrat, je prends soin d’expliquer comment le marché a été conclu. Il y a de cela 4 ans comme nous avons libéré Ngatchuessi à raison de 40 millions puis, Gapounou en 2003 contre 27 millions de Cfa. Tout cet argent nous a permis de gérer le championnat, en plus des contributions individuelles. S’il y a quelqu’un qui peut venir apporter du souffle nouveau à l’équipe, il sera la bienvenue. La présidence de l’équipe est ouverte à tous et il suffit juste de se prononcer en faisant connaître son plan d’actions. Après la champion’s league à laquelle nous avons participé, quelqu’un d’autre peut arriver et pousser l’équipe à remporter la coupe.
Par Réalisée par Blaise Nzupiap Nwafo
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