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François Njelé : « Nous allons offrir un grand Tour aux Camerounais » (28.03.2008)
François Njelé, président de la Fédération camerounaise de cyclisme annonce une grande compétition.
L’Union cycliste internationale a décrié par le passé un certain nombre de manquements au Tour du Cameroun…
Nous avons passé en revue toutes les récriminations de l’instance faîtière du cyclisme mondial. C’est pourquoi à notre niveau, nous avons pris toutes les dispositions qui s’imposent pour que le Tour du Cameroun connaisse des jours meilleurs. Nous allons nous atteler à remplir le cahier de charges que nous a imposé l’UCI. Le principal reproche était le long transbordement entre la partie septentrionale et le Sud. Le ministre des Sports et de l’Education physique a pris toutes les dispositions afin que ce transbordement se fasse en avion. Avec l’aide du ministère de la Défense, tous les membres de la caravane s’envoleront de Ngaoundéré à Bafoussam par avion militaire.
Que faut-t-il d’après vous pour rendre crédible le tour du Cameroun ?
La première chose à faire est d’emmener toutes les parties prenantes à s’impliquer pour la réussite de cet évènement sportif. Il faut que chacun joue véritablement son rôle à fond. Je pense aux différentes commissions qui ont été mises sur pied, mais également aux médias et tous ceux qui de près ou de loin sont impliqués dans l’organisation de cet important évènement. Généralement, les problèmes pendant une compétition d’envergure comme le Tour du Cameroun naissent à partir du moment où une seule personne veut tout contrôler. Par le passé, j’ai eu à organiser des grandes courses en laissant la latitude à chaque membre du comité d’organisation de bien jouer sa partition.
Comment
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comptez-vous éviter les grands retards des départs comme par le passé ?
C’est vrai que par le passé, la compétition a souvent été perturbée par des grands retards pendants des étapes. Après avoir fait l’état des lieux, nous avons d’abord voulu comprendre pourquoi il y avait ces multiples retards. A partir des explications des uns et des autres, nous avons étudié et mis en place un dispositif devant permettre d’éviter cette fois ces désagréments. Par ailleurs, le comité d’organisation a pris des dispositions afin que la compétition ait toutes les commodités techniques nécessaires de son rang.
Quels sont les aspects sur lesquels vous avez le plus insisté pour une bonne organisation du Tour ?
Nous n’avons rien négligé. Tous les aspects ont été revus. Car, non seulement nous ne voulons pas avoir des reproches de la part de l’UCI, mais parallèlement, nous entendons offrir un grand Tour aux Camerounais.
D’autres avant vous avaient fait cette même promesse. Par la suite, la compétition a été émaillée de plusieurs incidents…
Vous êtes sans ignorer qu’il y a quelques années, j’ai eu à diriger la Fédération camerounaise de cyclisme pendant sept ans. Forcement on acquiert de l’expérience. Et celle-ci me permet de circonscrire le problème de gestion des hommes. Car il faut le dire gérer les hommes n’est toujours la chose la mieux partagée. Et pourtant, pendant une compétition comme le Tour du Cameroun, c’est l’une des clés du succès. Le respect du timing étant très important. Bien, entendu, aucune œuvre humaine n’étant parfaite, nous ferons de notre mieux pour que le Tour du Cameroun 2008 soit un grand succès populaire au niveau organisationnel.
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