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Palais des sports : Encore 21 mois de travaux (30.03.2006)
Les travaux ont repris depuis le 21 janvier dernier, après un an d’arrêt à cause du tremblement terre.
29 mars. Le ministre des Sports et de l’éducation physique (Minsep) et l’ambassadeur de Chine au Cameroun ont procédé à la visite du site devant accueillir le futur palais des sports au lieu dit Warda. Selon les informations données par la partie chinoise, il ressort que les travaux ont repris le 21 janvier dernier. La fin de la fondation se passera le 31 juin 2006. La même source indique que “ la fin du chantier est prévue pour le 31 décembre. Le palais des sports sera livré en décembre 2007. ” Les Camerounais sont habitués aux dates avancées par les Chinois depuis trois ans. L’on est alors tenté de dire que seule la fin des travaux nous permettra de comprendre que les choses ont évolué.
C’est en mars 2005 que les travaux ont connu un arrêt. En ce temps-là, la partie chinoise indiquait que les précédentes études étaient faites sans savoir que le Cameroun, du moins le site appelé à accueillir le palais se situe sur la zone sismique. En fin d’année dernière, lors d’une autre descente sur les mêmes lieux, l’ambassadeur de Chine avait laissé entendre que l’édifice appelé à supporter des charges en matériel et les humains devrait bénéficier d’énormes garanties sécuritaires.
Pour cela, il fallait refaire de nouvelles études prenant en compte ces données. Voilà pourquoi il a été décidé que les poteaux soient mouvants pour qu’au cas où il y a un autre tremblement de terre, que le bâtiment puisse tenir. Les poteaux de la fondation seront placés un mètre dans le rocher, là où on le trouvera.
Pour la bonne marche des travaux, environ 90 personnes sont à l’œuvre actuellement. Côté chinois, on dénombre 70 ingénieurs et techniciens. D’autres arriveront d’ici fin juin. Ceux de la dernière vague sont restés dans leur pays le temps pour eux de travailler le plan architectural. Quant aux Camerounais, on en dénombre douze donc quatre ingénieurs et huit techniciens.
Craintes et préoccupations
Si c’est véritablement un acte de coopération, pourquoi ne pas prendre la main-d’œuvre au Cameroun puisqu’elle sera moins coûteuse ? On peut donc dire aisément
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que les Chinois donnent une assistance au Cameroun et récupèrent tous les fonds à travers les salaires de leurs techniciens et agents.
Le ministre des Sports s’est pourtant réjoui du fait que la construction de ce palais donne des emplois aux Camerounais. Il a souhaité que les travaux soient réalisés dans les conditions optimales de sécurité et de qualité confirmant la bonne réputation de la Chine. Pour sa part, l’ambassadeur Wang Sifa a promis que ses compatriotes offriront un travail sur les normes internationales car l’édifice représente un fleuron de la coopération bilatérale entre les deux Etats.
Après les discours empreints de diplomatie, Il se trouve qu’il y a quelques préoccupations. D’abord, il pose le problème de la réalisation des œuvres alentours : construction des voix de contournement et les restaurants. Les Camerounais souhaitent que cela soit pris en charge par la partie chinoise. Ce qui ne semble pas être du goût du partenaire. On peut donc se demander pourquoi les dites études pour lesquelles de nombreux discours ont été tenus depuis plus de trois ans n’ont pas inclus ces cas-là ?
Tout ne roule pas comme sur du velours. Les Camerounais se sentent à l’étroit dans ce milieu et ce pour plusieurs raisons. D’abord ils accusent les Chinois d’être trop renfermés. Ce qui ne leur permet pas de se sentir dans un cadre convivial. Donc d’avoir une bonne idée sur la réalisation des travaux. A cela s’ajoutent les conditions même de travail. Afin d’attirer l’attention de la partie chinoise, et certainement des autorités du pays, un mouvement de grève a été organisé en janvier dernier. Il est difficilement acceptable que pour les travaux qui durent environ deux ans, les Camerounais soient des temporaires. Donc ne bénéficiant d’aucune protection sociale et pouvant être limogés à n’importe quel moment par les responsables chinois chargés de la construction du palais des sports. Mais logiquement devrait-on s’en prendre aux chinois ? Que non car les airs appartiennent à celui qui paie les clairons. Et comme le disait le président Ahidjo en son temps, il n’y a pas de dignité pour ceux qui attendent tout des autres.
Par Sandeau Nlomtiti
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