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Samuel Eto’o Fils : "Je prendrai la meilleure décision… " (27.12.2005)
Samuel Eto’o Fils a posé un certain nombre de questions "à qui de droit ". Les réponses conditionneront son départ pour la CAN.
Deux mois après l’élimination du Cameroun pour la coupe du monde, cette épreuve est-elle digérée aujourd’hui ?
Nous sommes bien obligés. Je pense qu’il faut maintenant composer sans cette coupe du monde. Les Camerounais et je crois l’Afrique entière n’oublieront jamais ce 8 octobre 2005. Il faut qu’on accepte ça comme çà. Il ne reste maintenant aux joueurs qu’à se mettre à leur meilleur niveau avec leurs clubs.
Revenons un peu sur les circonstances de ce pénalty manqué. Qu’est-ce qui s’était passé au juste ?
Notre élimination n’est pas due au fait qu’on ait raté le pénalty mais plutôt aux points perdus en Libye et au Soudan où on aurait pu gagner. Je ne pense pas que notre élimination vient du fait qu’on ait raté le pénalty. Bref, je préfère rester positif. Nous avons quand même pris 13 points sur 15.
Certains observateurs estiment que la préparation ne s’était pas déroulée dans de bonnes conditions. Partagez vous ce point de vue ?
C’était le match où il ne fallait pas faire un nul. Ce match avait été bien préparé du moins, du côté des joueurs. Maintenant de l’autre côté, je ne maîtrise pas bien. Par ailleurs, l’homme propose, Dieu dispose. Il ne reste plus qu’à dire " bon courage " à la Côte d’Ivoire.
Ce match a-t-il laissé des séquelles dans le groupe ?
Je ne pense pas. Depuis ce match, je n’ai participé à aucun stage. Je pense qu’il se porte bien. J’ai quand même eu la chance d’avoir certains de mes coéquipiers au téléphone.
Comme qui ?
Rigo (Song), Geremi et Jean Makoun.
Quels sont vos rapports avec le reste de l’effectif ?
Très bien. On est obligé de faire avec. Quand on est responsable d’un groupe (NDLR : Eto’o Fils est vice capitaine des Lions) il y a des choses qui vous plaisent et d’autres qui vous plairont sûrement moins. Il ne faut pas s’attarder sur certaines choses. Il faut plutôt continuer. Le plus important, c’est l’avenir.
Vous avez laissé entendre que certains de vos coéquipiers en sélection vous manquaient du respect. Pouvez-vous vous expliquer davantage ?
J’ai posé certaines questions que je ne vais pas révéler ici.
A qui ?
A qui de droit. Maintenant, j’attends des réponses. Mais, je pense
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aujourd’hui que quand Samuel Eto’o est dans un groupe, je veux qu’on sache qu’il est là. Ce n’est pas moi qui le dit. C’est la notoriété que j’ai gagnée par mes efforts et ceux-ci m’ont emmené jusque-là. S’il y a quelqu’un d’autre qui fait pareil, il mérite le même respect.
L’opinion est impatiente de connaître votre position sur la participation à la coupe d’Afrique des Nations. Le meilleur footballeur africain de l’heure sera-t-il de ce rendez-vous ?
Je prendrais la meilleure décision que ce soit pour le peuple camerounais, que ce soit pour moi. D’aventure, si je prends une décision qui n’arrange pas quelques personnes, je crois qu’au bout d’un certain temps, elles comprendront que c’était bien. S’il m’arrivait de prendre la décision de ne pas partir à la Coupe d’Afrique des Nations, je crois que c’est pour le bien de tous les Camerounais et du groupe. Samuel Eto’o Fils est peut être un joueur important. Mais ce qui est encore plus important, c’est le groupe.
Que doit-on entendre par là ?
Je ne pourrais pas vous donner une réponse aujourd’hui (NDLR : l’entretien a été réalisé le lundi 26 décembre 2005). J’espère que mes questions auront une réponse d’ici à là. Je prendrais la décision, qui pour moi, sera juste.
Vous tenez le discours d’un panafricaniste. Si d’aventure vous décidez de ne pas participer à la CAN, ne courez vous pas le risque d’être en contradiction avec votre discours sur le panafricanisme ?
Non. Je pense que l’Afrique a besoin de tous ses enfants, certes mais est-ce que l’Afrique a besoin de ses meilleurs joueurs s’ils ont la tête ailleurs ? Je crois que l’Afrique a besoin de ses enfants quand ils sont à 100% dans leurs têtes. Il faut que notre spectacle soit de bonne qualité. Quand un footballeur n’est pas dans un bon état d’esprit, il ne peut pas donner le meilleur de lui-même. Il faudrait être honnête envers mon pays et tous les Africains.
Peut-on comprendre qu’il vous manque un supplément de motivation ?
Ce n’est pas une question de motivation. Elle y est. Ce que j’aime le plus faire au monde, c’est de jouer au football. Il y a d’autres raisons qui entrent en jeu et que vous ne maîtrisez pas mais que moi je maîtrise et que nos responsables maîtrisent aussi.
Lesquelles ?
Non. Je ne pense pas que je doive les révéler. Ce serait à la fois un manque de courtoisie et de respect.
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