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Des coaches refusent de rendre le tablier (06.02.2008)
Après l’élimination de leurs sélections nationales plusieurs entraîneurs sont poussés à la démission. Jusqu’à maintenant un seul a remis son tablier, les autres résistent.
Le sélectionneur Allemand du Nigeria, Berti Vogts, 61 ans, n’a pas l’intention de démissionner malgré le parcours peu honorable de son équipe dans cette Can 2008. Après un premier tour laborieux où les Supers Eagles ont décroché in extremis une qualification pour les quarts de finale, ils ont été par la suite éliminés par le Ghana, pays organisateur (2-1). Depuis lors, les rumeurs sur son imminent limogeage se font de plus en plus persistantes. Depuis son Allemagne natal qu’il a aussitôt regagné, Berti Vogts a assuré dans la presse allemande mardi qu’il voulait poursuivre son travail à la tête des Supers Eagles. “Je suis déçu, c’est vrai, mais cela ne veut pas dire que je vais abandonner. J’ai un contrat qui court jusqu’en 2010, et j’ai l’intention d’aller à son terme ”, a soutenu Vogts.
Pourtant, cette information semble ne plus simplement être une rumeur. Puisque la Fédération nigériane de football (Nfa) aurait reçu à cet effet le quitus du ministre des Sports et la société. Il faut dire qu’avant le dernier match de groupe, ses relations avec la presse nigériane s’étaient sérieusement dégradées. D’ailleurs, il assure avoir reçu le soutien de la direction de la fédération nigériane. “ Ils m’ont demandé de continuer dans tous les cas, j’ai une mission à remplir, qualifier le Nigeria pour le Mondial-2010 ”, a insisté le technicien allemand. Mais on sait qu’il faut souvent se méfier de telles déclarations lorsqu’ils viennent des dirigeants après une contre-performance. Avant le début de la Can 2008, il avait évoqué qu’il s’interrogeait sur son avenir à la tête du Nigeria à cause de retard de salaires et de divers problèmes logistiques.
Dans le collimateur
Pour sa part, Henri Michel
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refuse de partir. L’entraîneur du Maroc, le Français Henri Michel, a rejeté jeudi toute idée de démission, malgré l’élimination précoce de son équipe au premier tour. Il s’appuie sur la durée de son contrat qui court jusqu’à la Coupe du monde 2010. Par ailleurs, il dit aussi bénéficier de l’appui des autorités sportives marocaines. Il estime que l’élimination de son équipe constituait “un reflet logique de l’état dans lequel se trouve le football marocain”, avant d’ajouter que l’équipe marocaine ne disposait pas de joueurs de classe semblable à l’Ivoirien Didier Drogba ou le Camerounais Samuel Eto’o pour espérer remporter cette compétition.
On sait que celle-ci annonçait plusieurs autres. Dans l’expectative, il y a le cas de Jean François Jodar sélectionneur des Aigles du Mali, lamentable emporté dans le wagon des premières équipes éliminées. Deux viennent de suivre après les quarts de finales. C’est le cas de Robert Nouzaret, sélectionneur de la Guinée dont l’équipe a été humiliée (5-0) par la Côte d’Ivoire et Roger Lemerre, sélectionneur de la Tunisie, tombé avec honneur devant le Cameroun. Même si entre lui et les autorités sportives, mais aussi la presse sportive tunisienne le climat a été délétère avant et pendant cette Can.
Jusqu’ici seul un des douze entraîneurs sortis de la compétition a eu le courage de jeter l’éponge. Il s’agit de l’entraîneur de l’équipe du Sénégal Henri Kasperczak. IL n’a pas attendu l’élimination de son équipe. Dès la défaite compromettant du deuxième match face à l’Angola (1-3), il a porté le chapeau. “ J’assume la responsabilité de la défaite et à partir d’aujourd’hui, je ne suis plus l’entraîneur de l’équipe du Sénégal ” a-t-il affirmé, au cours d’un point de presse. Le sélectionneur franco-polonais, à la tête de l’équipe du Sénégal depuis 2006 a été remplacé par son adjoint Lamine Ndiaye.
Par Mathieu Nathanaël NJOG
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