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Jean-René Atangana Mballa : Nous avons pris la décision la moins mauvaise (21.12.2006)
Le 1er vice-président de la Fécafoot revient sur le contexte qui a conduit à la position du comité exécutif.
Propos recueillis par B.M.B.
La décision qui a été prise en fin de compte donne l’impression de vouloir satisfaire tout un chacun…
Dans la situation dans laquelle nous nous trouvions, il était difficile de prendre une décision qui convienne à tout le monde. Et que même jusque-là, la décision qui été prise fait toujours jaser. C’est pour cela que le Comité exécutif, qui est l’organe suprême, qui statue en dernier ressort dans des cas similaires, a pris ses responsabilités en utilisant les articles qui lui donnent certains des pouvoirs en cas de circonstances exceptionnelles, de prendre des décisions.
Nous constatons, dans un premier temps, qu’il y a eu des dysfonctionnements dans les organes qui étaient chargés d’organiser le tournoi Interpoules. Contrairement à ce que les Camerounais ont vu à la télévision nationale, il y a des officiels qui ont fait des rapports sans faire allusion aux incidents qui ont émaillé la rencontre Tkc-Cetef. Quand un officiel dit que "il n’y a rien eu", c’est une information qui peut facilement mettre une chambre juridictionnelle en difficulté. Dans la mesure où les chambres statuent sur la base de certaines pièces officielles. Pour homologuer un match, on tient compte de documents précis : le rapport de l’arbitre, le rapport du commissaire du match et, éventuellement, les rapports du 4ème arbitre et des arbitres assistants.
Quand au niveau de ces rapports il y a des informations qui ne sont pas proches de la réalité, cela veut dire que la chambre est tout de suite mise dans une situation qui ne lui permet pas de prendre la bonne décision. Je ne veux faire de procès d’intention à personne. Nous avons examiné les faits tels qu’ils ont été présentés. Nous avons visionné le film du match querellé. Ceux-ci nous ont donc amené à prendre les décisions que vous connaissez.
Jusqu’au début de la réunion marathon du Comité exécutif vous affirmiez que le championnat allait se disputer à 16 clubs…
Dire que le championnat allait se jouer à 16 clubs, était prématuré de prendre pareille décision avant cette réunion. C’est lors de la réunion que nous avons vraiment eu connaissance de tous les éléments qui constituent ce dossier et puis de tout l’environnement qui entoure cette situation. C’est ce qui
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afait que quand les membres de la commission se sont mis à discuter, voyez-vous la réunion qui a commencé à 10h s’est achevée au-delà de minuit. Vous comprenez bien que les gens ne sont pas venus s’amuser. Cela veut dire que les débats ont été houleux et très passionnés.
En l’état actuel des choses, imaginez-vous que l’on ait maintenu les décisions qui avaient été prises auparavant, certainement, l’on aurait dit que les textes ont été bafoués. Il faut le dire clairement, c’est la fédération qui a mal fonctionné au niveau de ses instances inférieures. Il revenait donc aux instances supérieures de corriger les erreurs qui ont été commises à ces niveaux. Pour cela, on se base sur l’interprétation des textes que nous avons et, en plus de cela, l’article 44, dans son alinéa 4, donne les pouvoirs au Comité exécutif d’apprécier et prendre des décisions qui peuvent ramener la sérénité voulue lorsqu’il existe des circonstances exceptionnelles, de nature à perturber le bon déroulement des compétitions et du fonctionnement de la fédération, en général.
Des mauvaises décisions ont été prises à différents niveaux. Mais l’on constate que le Comité exécutif n’a que sanctionné quelques personnes…
Nous avons agi un peu comme dans les juridictions civiles : quand un juge prend une décision, il est assez difficile de le reprendre ou de le condamner parce qu’il a pris une mauvaise décision. C’est un peu le cas des commissions juridictionnelles de la fédération qui, tel qu’il est précisé dans les statuts, travaillent en toute liberté et indépendance. Cela veut dire que quand elles prennent une décision, leurs membres n’ont pas à se justifier. Nous avons interpellé le président de la commission d’homologation qui se trouve être un magistrat. Nous lui avons dit que nous avons tranché sur la base des documents que nous avons. Maintenant, si ce travail est contesté, il revient à la commission d’appel de se saisir des dossiers.
S’agissant de la commission générale, elle a agi en lieu et place d’une commission juridictionnelle dans la mesure où, suivant le règlement spécial du tournoi Interpoules, la commission centrale d’homologation, qui tranche en dernier ressort, prend les prérogatives et les statuts d’une commission juridique. Sur le plan administratif, s’il y a eu des erreurs, on ne peut sanctionner une commission juridique qui a pris une décision sur un événement.
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